1. Love in an Elevator


    Datte: 10/01/2020, Catégories: fh, jeunes, ascenseur, noculotte, Auteur: Tyler, Source: Revebebe

    ... sais bien que je déteste dimanche, sauf si j’ai une chance de poser mes mains sur tes hanches.
    — Pauvre type, tu pourrais au moins avoir l’élégance d’inventer tes déclarations romantiques au lieu de piller FFF.
    — Pas faux mais là n’est pas la question. Regarde-toi dans la glace. Tes yeux s’enflamment, ton corps se tend vers moi. Je sens que tu commences à apprécier la situation, n’est-ce pas ?
    
    Jess roule des yeux de plus en plus furieux. Ce mec est cinglé, coincé dans une cage de moins de deux mètres cubes et il ne pense qu’à s’envoyer en l’air.
    
    — Tu aurais mieux fait de prendre l’escalier, au moins, tu aurais fait de l’exercice et on ne serait pas là comme des cons.
    
    Sur ce, elle croise les bras, fâchée, et aperçoit une jeune femme brune qui fait la tête et au-dessous, baissant les yeux pour vérifier qu’aucune gouttelette de sang n’est venue souiller sa blouse immaculée, elle découvre que ses jolis tétons pointent, se dressent fièrement sous le léger vêtement. Elle plaque alors ses bras plus fort sur sa poitrine, bien décidée à ne rien laisser paraître. Mais c’est un fait, cet abruti de Jean a raison. Leur petite bagarre l’a excitée. C’est toujours pareil, dès que son homme la touche, elle n’y peut rien. Son corps se défait, se dénoue dans la seconde comme un ruban trop serré. Sa bouche s’entrouvre, sa gorge s’assèche et… ses mamelons durcissent instantanément. Ce n’est certainement pas la température, il fait de plus en plus frais dans la cabine, à se demander si ...
    ... la climatisation n’est pas tombée en rade par-dessus le marché.
    
    Alors qu’elle essaie tant bien que mal de masquer les pointes coquines qui s’entêtent à donner du relief, elle croise le regard de Jean. Il a tout vu, bien sûr. Il a d’ailleurs abandonné son sourire goguenard et la contemple d’une toute autre manière. S’il continue, ses yeux vont sortir de leur orbite. Il l’a transpercée du regard, lors de leur toute première nuit, lorsqu’ils ont dansé ensemble sur la plage. Et depuis, elle n’a plus jamais été capable de lui résister. Plus jamais. Même après l’histoire de la voisine du premier. Il lui a lancé son regard de braise, et tous les reproches, les cris, les pleurs, tout a fondu et ils ont passé la nuit à la recherche du point G, prétendant être sur le point de le trouver pour mieux le perdre et repartir à sa quête dans chacune des pièces de l’appartement. Un vaste trois pièces, sans compter la véranda et la buanderie…
    
    Peine perdue. Jess sent maintenant, ses pointes dures et chaudes contre la peau nue de ses bras. Elle les abaisse lentement, fixant toujours Jean dans le miroir hexagonal de l’ascenseur. Il s’approche alors d’elle, tout velours, d’un long mouvement coulé, à croire qu’il glisse sur un parquet bien lustré. Il est tout contre elle à présent. Il retient sa respiration, elle aussi. Jean enfouit son nez juste au-dessus de son oreille pour s’imprégner de son parfum, les yeux mi-clos ; un mélange détonnant d’agrumes et de gingembre confit. Léger et capiteux ...