1. Nuit d’encre


    Datte: 09/01/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Emile, Source: Hds

    ... cul violemment écartelé, mon sexe est fortement branlé par une main délicate serrée à l’envi. Une bouffée de chaleur m’envahit alors que mon cœur s’accélère et que mes jambes ne me portent plus. Ces fantômes de la nuit me maintiennent si fermement debout que je n’ai plus l’impression de toucher terre puis me déposent délicatement sur l’herbe fraiche du jardin.
    
    Je suis maintenant à quatre pattes. Deux jeunes phallus sont entrés dans ma bouche et mon cul tandis que les nombreuses mains continuent leur office. Je suis profondément embroché et violemment secoué. Je n’ai plus aucun contrôle sur mon corps à demi tétanisé. Mon sang bat bruyamment à mes oreilles, mon souffle est court, ma peau brulante. Ma gorge s’étrangle des spasmes qui lui sont imposés et du foutre qui l’envahit. Un chaud liquide s’échappe dans mes tripes au gré des convulsions du phallus qui les habite. Je ne m’appartiens plus. Tout mon être se met à vibrer tandis que mon sexe crache toute sa semence au sol. Mon cerveau est verrouillé en mode extase au point qu’il ne ressent même plus la brutalité de mes abuseurs. Ils s’agitent un peu encore et sortent de moi, mollusque à l’agonie, incapable du moindre mouvement volontaire. Mon corps entier est brûlant de plaisir. Mon coeur continue à battre la chamade. Mes orifices sont béants comme si j'étais encore pénétré. Je sens ma gorge encore écartelée par l'accueil d'un jeune et vigoureux phallus. Ma bouche recrache des flots de bave matinée de foutre odoriférant. ...
    ... Mon cul largement dilaté en laisse également échapper. En un mot, je me sens traversé de part en part comme si, embroché sur une longue tige métallique, j'étais préparé à rôtir. Cela ajoute encore à ma sensation d'être exhibé. J'ai l'impression qu'un oeil averti pourrait voir jusqu'au centre de mes entrailles. Peu à peu, la fraîcheur de la nuit devient perceptible jusqu'aux tréfonds de moi aussi bien que sur mon dos et mes épaules. Je frissonne… de plaisir ! J'apprécie pleinement ce moment où, après l'incendie de mes sens, je retrouve une agréable froidure comme si le vent du soir avait décidé de me posséder tout entier.
    
    Autour de moi, plusieurs rires gras se font entendre. Des mots blessants viennent souligner mon attitude indigne et servile, mon immonde besoin de jouissance même dans l’outrage. J'entrevois les visages de mes compagnons éclairés par la lueur des briquets qui allument péniblement de drôles de cigarettes. Ce ne sont donc pas des enfants et de jeunes adultes qui m'ont surpris ainsi, nu et désarmé. Persuadé que la soirée ne s'arrêtera pas là, je hoquette de plaisir alors qu’ils me claquent les fesses ou le dos en me traitant de sac à foutre , de jouisseuse, de salope et autres qualificatifs insultants. Ils alternent caresses et gifles sur tous les endroits de mon corps accessibles. Mon coeur accélère à nouveau lorsqu'ils me positionnent de nouveau à quatre pattes, écartent mes jambes et mes fesses et me saisissent par les cheveux et le menton pour ouvrir ...