1. Les Souffles


    Datte: 08/01/2020, Catégories: fh, inconnu, forêt, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, coupfoudr, occasion, vacances, Auteur: Aenati, Source: Revebebe

    ... pour vous remercier ?
    — Rien du tout, votre compagnie me sera agréable, cela paiera largement votre écot. Et puis la solidarité de la montagne se passe de dettes. J’allais justement préparer mon repas, vous m’accompagnez ?
    
    Elle me suivit dans le refuge en me demandant où j’avais commencé ma rando. Je lui décrivis mon itinéraire tout en retirant de mon sac ce qui composerait notre « dîner » : des tomates, des pâtes, une sauce « carbonara » faite maison que j’avais stérilisée, du fromage et une crème dessert au chocolat qui étaient restés frais dans un sac isotherme garni d’un glaçon. Cerise sur le gâteau, une bouteille de Bandol, elle aussi encore fraîche. Je n’ai pas l’habitude des repas « déshydratés » et je préfère me charger un peu plus pour apprécier un bon casse-croûte… Le pain, acheté le matin avant le départ, était encore suffisamment frais.
    
    — C’est un festin, me dit-elle, je meurs de faim en fait !
    — Juste le temps de faire cuire les pâtes, et nous pourrons passer à table.
    — Avant cela, je voudrais me rafraîchir un peu…
    — Eh bien il n’y a pas de douche ni d’eau chaude… mais si vous utilisez la source, je vous promets de ne pas regarder par la fenêtre ! Laissez-moi d’abord prendre de l’eau et je vous laisse tranquille.
    
    Nous sortîmes tous les deux, moi pour m’approvisionner en eau, elle pour faire sa toilette. Je remplis ma gamelle puis rentrai continuer la préparation de notre repas, la laissant seule près de l‘auge de pierre. Mon esprit toutefois restait ...
    ... près d’elle. Je me demandais comment allait se dérouler cette soirée, et pourquoi il avait fallu que le hasard mette sur mon chemin une fille dont l’archétype habitait depuis de longues années mes fantasmes…
    
    L’eau commençait à peine de frémir sur le petit réchaud posé à l’extrémité de la table lorsqu‘elle revint à mes côtés. Elle avait abandonné son short et son bustier pour revêtir un fin jogging assez ajusté qui pouvait passer pour un pyjama, et ses pieds étaient chaussés d’une paire de mules. Elle avait l’air parfaitement à l’aise ainsi vêtue et dégageait l’odeur fruitée de son savon. Sous sa veste, ses seins étaient libres et leurs mamelons tendus indiquaient que l’eau était décidément très fraîche… Il était difficile de la regarder dans les yeux !
    
    Nous nous sommes mis à table et avons fait honneur au repas. Elle n’a pas laissé sa part et a dévoré à belles dents ce dîner que le hasard me faisait lui offrir. Nous avons fait plus ample connaissance : elle s’appelait Fabienne, avait vingt-deux ans, poursuivait des études en mastère de chimie à Lyon et était venue passer quelques jours dans un chalet que des amis de ses parents possédaient à Villars-Loubière, le plus proche village dans la vallée. Elle y attendait depuis trois jours son petit ami, qui aurait dû la rejoindre mais qui était semble-t-il bloqué à Lyon par un travail urgent à finir pour son employeur. Elle avait tourné en rond pendant ces trois jours avant de décider sur un coup de tête de partir en rando, ...
«1234...9»