1. Police polissonne (23)


    Datte: 07/01/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... cette forme ressemblait à celle d’un enfant. Quand elle put distinguer ses formes et son visage, elle reconnut instantanément sa cousine qui jouait avec elle chez sa grand-mère, là-bas en Pologne. Elle retrouva son prénom caché tout au fond de sa mémoire ; ça faisait si longtemps ! À l’époque, elle avait sept ans et sa petite cousine en avait cinq ; Amélia ? C’est Amélia, avec sa bouille toute ronde, ses cheveux noirs et ses yeux marron très foncé. Le souvenir de la fois où elle avait fait sa connaissance réapparaît avec cette question étrange qui avait fait éclater de rire sa mère quand elle lui avait demandé : « Dis, maman, pourquoi elle se lave avec du chocolat ? ». Sa mère lui avait expliqué que c’était tout simplement parce qu’elle était métisse, son père étant Malgache et sa mère Polonaise, donc blanche comme elle ; « Alors ils ont eu une fille de la couleur du chocolat, ma chérie ! ». Elle se revoit jouer à la poupée avec sa cousine…
    
    Pour Myriam, ce dimanche 25 octobre 2015 est une date importante : c’est son anniversaire. Elle a 24 ans, mais personne ne le sait, sauf Sonia qui avait vu sa date de naissance sur le questionnaire rempli au début du stage. Hier, elle a envoyé les trois garçons en mission pour effectuer quelques achats afin de lui faire une surprise. Elle, Myriam et Olivier sont seuls, comme des inséparables. Dehors il fait froid et la nuit est noire ; dans la chambrée, il fait tout juste chaud.
    
    Les secousses données au lit et le drap qui s’envole ...
    ... sortent Sonia de son rêve, laissant s’évanouir la belle image d’Amélia. Myriam grogne.
    
    — Allez, debout les filles, bougez-vous ! Il fait bon dehors, nous allons courir !
    
    Elles sortent difficilement de leur sommeil et font la même réflexion :
    
    — Oh, mais t’es malade ! On est dimanche. Tu te prends pour le sergent ou quoi ?
    
    — C’est moi l’patron aujourd’hui ; vous êtes toutes les deux à ma botte. Gaaarde… à vous !
    
    — OK, on se lève ; calmos, Patron. Et on est censées faire quoi ?
    
    — Enfilez un survêt’ et on va courir.
    
    — Tu es malade ! Dehors, il fait moins quarante degrés !
    
    — T’es bien une Marseillaise, toi… Ça vous entraînera. Vous allez voir ce qui nous attend pour la suite de l’entraînement avec le sergent. J’ai fait mon service dans l’armée et je sais de quoi je parle. Allez, habillez-vous, et pas la peine de mettre de culotte ; à poil dessous.
    
    Elles comprennent immédiatement la raison de ce tapage, avec cette façon de les réveiller et de leur imposer une tenue. Aucun doute : Olivier leur rappelle gentiment qu’il attend quelque chose depuis déjà trop longtemps. Les filles font contre mauvaise fortune bon cœur et enfilent leur survêtement sans rien dessous. Puis, malgré les cinq degrés extérieurs, il les entraîne au pas de course jusqu’aux gravières et ordonne :
    
    — À poil ! À la flotte, et pas un mot ! Vous traversez la gravière et vous revenez. Je pose la lampe ici comme repère. OK ?
    
    — Oui, Patron ; et vous venez aussi ?
    
    — Non, moi je regarde et ...
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