Poissine
Datte: 06/01/2020,
Catégories:
h,
fh,
amour,
cérébral,
revede,
odeurs,
Masturbation
69,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... l’orgasme, les mots murmurés contre l’oreille, la boule de feu dans le cœur, à la place de celle qui s’est échappée des entrailles vidées de leur suc.
À l’évocation de ce fantasme, sa queue se tend discrètement et le pousse à chercher l’agréable contact du drap de satin. Il s’efforce d’ignorer ce débordement des sens en se répétant que ce qui les sépare est irrémédiable.
Après quelques minutes, n’y tenant plus, il avance à nouveau sa main entre ses jambes. Cette fois, son corps réagit au quart de tour. Tout son être s’embrase, son esprit se remplit d’images excitantes, de souvenirs des jours heureux.
Tout son être, sauf sa tige, qui reste encore bien timide. Preuve que l’étrange situation l’inhibe plus qu’il ne le voudrait. Il n’en cesse pas son manège pour autant, augmentant la pression de ses doigts autour de l’orifice du gland, là où les nerfs convergent en un point de plaisir. Il ne s’est jamais caressé de cette manière, le manque d’habitude le rend maladroit. Mais rapidement quelque chose se décroche, il sent que rien n’arrivera plus à le retenir. Sa queue se met d’ailleurs à gonfler de plus en plus et remplit à nouveau toute sa main, comme aux plus beaux jours d’onanisme jubilatoire.
Il voit ...
... maintenant devant sa bouche les seins gonflés de désir d’une jeune femme amoureuse, sa femme telle qu’elle était avant leur mariage. Il tend ses lèvres pour saisir ses pointes durcies et les téter avidement. Involontairement il accélère le mouvement de va-et-vient sur son membre, tout en s’efforçant de garder ses hanches immobiles, malgré le plaisir qui monte inexorablement en lui.
Comment aurait-il pu imaginer que tant de frustrations mêlées à quelques souvenirs heureux arrivent à le mettre dans un tel état ? Il se délecte du spectacle des seins de la belle, qui les lui offre sans retenue, puis vient s’empaler sur sa tige dans un grand éclat de rire. Cela suffit à le terrasser. Avant qu’il ait le temps de les sentir déferler, de puissantes vagues de plaisir le vident de son jus.
Il arrive de justesse à récolter le sperme dans le creux de sa main pour éviter de souiller les draps. Une forte odeur mâle s’échappe de dessous le duvet lorsqu’il laisse pendre son bras hors du lit. Quelques gouttes tombent sur le tapis, puis le liquide se fige sur ses doigts, poisseux et froid. Le mot de pollution nocturne lui revient fugitivement à l’esprit, au moment où il cède à l’épuisement et s’endort d’un sommeil sans rêves.