Soumission - Histoires de Sexe

Soumission

... fesses se rouvrit pour son maître. Avec patience, Gilles parvint à entrer les cinq premières boules du chapelet anal puis décida de le remplacer par ses doigts et Élodie jouit de ce côté-là, mais fut ravie qu’il arrête car son dos lui faisait mal. Avoir passé trois heures à genoux n’aidait pas non plus. Elle tenta de trouver une position plus confortable mais n’y parvint pas. Elle attendit donc la suite avec appréhension, son dos la lançant régulièrement. Gilles attendit une minute avant de souffler :

— Décide toi-même de ta punition.

Élodie se rendit alors compte qu’elle avait oublié de le remercier. Concentrée sur sa souffrance, elle avait omis ce petit détail.

— Pardonnez-moi, Maître, je… j’avais tellement mal au dos que j’ai oublié.
— Tu as mal au dos ? s’exclama Gilles.
— Oui, Maître, la position à genoux a forcé sur mes reins et je peine à tenir la position.

À ces mots, Gilles la détacha en soufflant :

— Élodie, tu passes ta journée debout au travail à porter des caisses lourdes contenant du pain. Je ne veux pas que tu ne puisses faire ton travail à cause de nos jeux. Dis-le-moi quand tu souffres de la sorte.

Élodie hocha la tête. Lorsqu’elle fut détachée, il souffla :

— Allonge-toi confortablement sur le ventre.

Il la massa alors longuement, délassant agréablement ses muscles endoloris et faisant doucement disparaître la douleur dans ses reins. Elle finit par s’endormir au son de la musique douce que Gilles avait lancée. Elle s’éveilla ...

... enveloppée dans une couverture chaude, les poignets délestés du poids de leurs bracelets. Elle se doucha, remit ses boules de geisha puis se rhabilla avant de se rendre au salon où elle découvrit, sur l’affichage de la chaîne stéréo, qu’il était déjà dix-neuf heures. Elle trouva Gilles au téléphone. Afin de ne pas le déranger, elle s’installa à l’ordinateur et alla vérifier ses différentes boîtes mails. Elle répondit à quelques messages puis Gilles raccrocha.

— Tu as bien meilleure mine, annonça Gilles. Ton dos ?
— Ça va. Après une bonne nuit de sommeil, il n’y paraîtra plus.
— Surtout, Élodie, ne me fais plus jamais ça. Si tu souffres et qu’a priori, je n’ai aucune manière de le savoir, dis-le-moi. Je dose les punitions en fonction de ta souffrance mais je ne peux pas le faire si j’ignore ce que tu ressens.
— Je te le dirai, à l’avenir.

Gilles l’embrassa. Il semblait vraiment inquiet pour elle et cela rassura Élodie qui se sentit plus que jamais en confiance.

— Maintenant, j’ai quelques questions à te poser, annonça Gilles.

Élodie s’y attendait. Elle hocha donc la tête et le suivit sur le canapé.

— D’abord, m’as-tu trouvé trop brutal avec toi lorsque je t’ai placé les boules de geisha ce matin ?

Élodie se rappelait avec quelle fermeté il l’avait saisie et excitée avant de lui introduire les rondeurs sans la moindre douceur mais sans toutefois la faire souffrir.

— Non, dit-elle, c’était très bien.

Gilles enregistra la réponse puis demanda :

— Et la ...