1. 23 avril-6juin


    Datte: 02/01/2020, Catégories: fh, jeunes, alliance, Collègues / Travail jardin, cinéma, toilettes, strip, photofilm, Masturbation Oral pénétratio, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... Cela me fera toujours plaisir. Monte donc prendre un rafraîchissement. De mon côté, j’en profiterai pour te rendre tes affaires.
    — J’hésite à te voir trop souvent.
    — Pourquoi donc ? Il ne faut être gêné.
    — Ce n’est pas pour ça, mais si à chaque fois que l’on se voit tu dois te changer, tu vas faire la fortune des marchands de lessive.
    — Idiot, dit-elle en riant de bon cœur.
    
    Nous montons à l’appartement. Je rends à Anne ses vêtements et elle me rend les miens. Nous prenons un jus d’orange au salon lorsque le téléphone sonne. Anne décroche, je m’éloigne un peu et vais admirer les tableaux. La conversation se prolongeant, je fais signe à Anne que je vais m’éclipser. Elle me fait non de la main et cache le micro pour me dire :
    
    — Surtout pas.
    
    Je prends une revue sur une table et la feuillette. Un quart d’heure plus tard elle raccroche et revient vers moi. Elle a une mine sinistre, toute la gaîté que je lui connaissais semble s’être évaporée. J’hésite sur la conduite à tenir. Je ne voudrais pas me montrer indiscret, mais elle fait vraiment peine à voir. Comme au fil des minutes cela n’a pas l’air d’aller en s’améliorant, je finis pas demander :
    
    — Ça n’a pas l’air d’aller. Puis-je t’être utile à quelque chose ?
    — Tu es gentil, merci, Il n’y a pas de problème, ça va aller.
    
    Je n’ai rien à ajouter. Je ne sais pas s’il vaut mieux que je reste ou que je parte. Comme je m’interroge, je laisse s’installer un silence de quelques secondes. Je regarde Anne et vois les ...
    ... larmes lui venir aux yeux. Elle s’effondre en pleurs. Comme presque tous les hommes, je me sens désemparé lorsqu’une femme pleure. Après un temps d’hésitation, je quitte mon siège et vais m’asseoir à côté d’elle sur le canapé et lui prends la main.
    
    — Tu as raison, tout ne va pas pour le mieux, ça va même plutôt mal et le pire c’est qu’il n’y a pas plus de problème que d’habitude. Mais je ne le supporte plus. Quand je regarde ma vie, il n’y a pas grand-chose.
    — Il y a tes filles, elles sont pleines de vie, elles t’adorent.
    — Heureusement, si elles n’étaient pas là, il n’y aurait rien.
    — Tu as aussi ton mari. Tu t’intéresses à beaucoup de choses. Tu n’as pas de soucis matériels.
    
    Alors, c’est comme si une digue cédait. Elle laisse se déverser tout ce qui la mine depuis trop longtemps. Elle se lève et se met à marcher nerveusement dans la pièce.
    
    — C’est vrai que je n’ai pas de soucis matériels, que j’habite un bel appartement, que j’ai une maison en Normandie, une autre près de Cannes et un château en Dordogne. Mais, côté humain, à part mes filles il n’y a rien. Je ne vois presque jamais mon mari qui, de toute manière, même lorsqu’il est là, m’ignore, je fais simplement partie du décor. Il passe plus de temps avec sa secrétaire qu’avec moi. Il doit la baiser plus souvent. Et pour ça il ne doit pas avoir de gros efforts à faire. Nous ne recevons que ses clients, ses relations de travail ou ses associés qu’il appelle ses amis. Ma belle-mère, c’est elle qui vient de me ...
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