1. 23 avril-6juin


    Datte: 02/01/2020, Catégories: fh, jeunes, alliance, Collègues / Travail jardin, cinéma, toilettes, strip, photofilm, Masturbation Oral pénétratio, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... vues toutes les deux…
    
    Elle ne peut achever sa phrase car l’hilarité la reprend. Elle réussit à pouffer : « Excusez-moi », et s’enfuit de la pièce en riant toujours.
    
    Les deux sœurs s’amusent de ma méprise. Elles me disent qu’elles n’avaient jamais vu leur mère ainsi. Tandis que nous discutons, je regarde un peu autour de moi. Le salon est superbement meublé. Je ne suis pas un spécialiste, mais les pièces me semblent être authentiquement du XVIIIème siècle. Sur le mur, plusieurs tableaux attirent mon regard. Je m’excuse auprès de mes amies et m’approche. Il y a un tableau de Oudry, un autre de Madame Vigée-Lebrun, un Turner, un Gainsborough et un charmant petit Boucher. Je suis en contemplation devant une telle collection. Dominique me dit que les peintres plus modernes sont dans la salle à manger et la bibliothèque. Un quart d’heure est passé, elles commencent à s’alarmer de l’absence de leur mère. Je les rassure en disant que leur mère devait vouloir reprendre son sérieux et se rafraîchir un peu, qu’il faut lui laisser un peu de temps. Comme Gwendoline décide d’aller quand même aux nouvelles, Anne revient, vêtue d’une robe saumon s’arrêtant une dizaine de centimètres au-dessus du genou et retenue aux épaules par de fines bretelles. Gwendoline demande :
    
    — Vas-tu bien, Maman ?
    — Très bien, ma chérie.
    — On s’inquiétait de ne pas te voir revenir après que tu aies quitté la pièce presque en courant.
    — Tu es gentille de t’inquiéter. Il n’y a aucun problème.
    — Es-tu ...
    ... sûre ?
    — En revenant j’ai entendu Bernard vous rassurer. Je crois qu’il a compris la raison de mon absence et qu’il n’a pas osé la dire. N’est-ce pas ? ajoute-t-elle en se tournant vers moi. J’acquiesce.
    — Voilà, j’ai dû quitter la pièce un peu vite parce que je riais tellement que j’en ai fait pipi dans ma culotte.
    
    Gwendoline pousse un « Maman » scandalisé.
    
    — J’ai donc dû aller faire un peu de toilette et me changer. Ne prends pas cet air offusqué, ma chérie, dit-elle en se retenant de rire.
    — Excuse-moi, Maman. C’est la première fois que je te vois ainsi. Cela me surprend, mais je préfère ça, répond Gwendoline en souriant.
    
    Nous prenons l’apéritif avant de passer à la salle à manger. Le mobilier vaut celui du salon. Aux murs les toiles portent des signatures prestigieuses : Van Gogh, Delacroix, Sisley, Manet, Degas et Goya. Anne explique que c’est son beau-père qui a constitué la collection. Son mari quant à lui ne s’intéresse guère à l’art. Le repas froid est très gai. Nous discutons un peu histoire et musique. Dominique et Gwendoline racontent des anecdotes de la faculté, de même que moi, et j’en joins quelques-unes sur le travail. Anne, très en verve, raconte des souvenirs de pension. À un moment, je n’y résiste pas et glisse :
    
    — Y as-tu joué au tennis ? On dit que les jeunes filles aiment jouer au tennis en pension.
    
    Une seconde passe et Anne a un petit gloussement que visiblement ses deux filles ne comprennent pas et enchaîne :
    
    — Chez les sœurs, le ...
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