En cadeau, elle s'offre à un autre - Histoires de Sexe

En cadeau, elle s'offre à un autre

... travailler alors qu’elle dormait encore.

Nous n’avons reparlé de cette soirée que pendant le dîner.

— Quelle soirée ! Nous n’avions pas baisé pendant aussi longtemps depuis quand ?
— J’avais raison, c’est un amant fabuleux.
— C’est vrai, je ne t’ai jamais vu jouir comme cela.
— Oui, je n’avais jamais ressenti ça. C’est pour cela que je ne voulais pas faire l’amour devant toi. J’avais déjà eu avec l’autre beaucoup de plaisir, je ne te l’avais pas dit, mais pas à ce point-là. C’était forcément frustrant pour toi, mais je ne voulais et ne pouvais pas me retenir. À la fin, tu n’appréciais plus que je prenne tout ce plaisir. Je comprends, et c’est pour ça que tu t’es rhabillé. Mais, vois-tu, toi tu m’as fait l’amour avec tendresse, et depuis le temps nous savons à des petits riens ce qui plaît à l’autre. Mais ne sois pas jaloux, au début combien de fois sommes-nous restés enfermés à faire ça ? Lui, il était venu pour baiser sans complexe, il me savait offerte, il ne savait pas si c’était pour une fois ou si nous recommencerons. Alors, il a tout pris de moi, il était dans son rôle, moi dans le mien… Un amant ...

... comme lui, c’est rare. J’ai envie de le revoir pour baiser, ce sera quand il le voudra et aussi avec vous deux, si tu le veux encore, mais si tu ne veux pas, je ne sais pas ce qui se passera, et puis ce matin il y a eu son coup de téléphone
— Quel coup de téléphone
— Il m’a téléphoné, il partait pour la journée à Paris. C’était juste avant que je ne parte. Il avait encore envie de moi, quand nous nous sommes séparés, j’avais encore envie de lui.
— Donne-moi son numéro de téléphone personnel.
— Pourquoi faire ?
— Donne-moi son numéro.
— …
— Allô, Alexandre ? C’est Louis. Odile vient de me faire part de votre appel. Je n’ai pas su comprendre votre désir réciproque. Si vous le voulez, recommençons une autre fois ?
— …
— OK, Odile est une partenaire fabuleuse, elle mérite mieux qu’une petite soirée, il me reste tellement de choses à lui faire. La prochaine fois, pourquoi pas un vendredi soir ? De cette façon, nous serons libres, nous n’aurons pas le prétexte du travail pour arrêter. Mais laissons Odile décider, elle nous dira quand…

Il y eut une suite. Dans cette suite, nous avons mêlé la réalité aux fantasmes…