1. Dérapage incontrôlé


    Datte: 27/12/2019, Catégories: fh, 2couples, parking, boitenuit, Oral préservati, pénétratio, hsodo, échange, confession, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... ! C’est bien le cas de le dire !
    
    Il me ramone et que c’est bon. Rien à voir avec le gode. C’est différent. À la fois, plus gros, plus dur, plus envahissant, mais aussi plus souple. Et ce ventre qui se plaque contre mes fesses. Et cette femelle qui se fait lécher ! Et cette femme, la mienne, que son amant baise par procuration et qui doit sucer un minou que son propre mari a occupé il n’y a pas longtemps.
    
    Il se vide. C’est chaud. C’est la première fois. Merde, il n’a pas mis de capote. Je comprends le plaisir d’une femme lorsque l’homme se libère en elle, l’inonde de son jus, comme moi je sens dans mes boyaux le foutre de mon enculeur que sa queue brasse lentement, me pistonnant une dernière fois avant de me quitter. Je le regrette déjà… Sans presque m’en rendre compte, j’ai moi aussi éjaculé…
    
    Quelle scène ! Quelle folie ! Quelle perversité ! Comment avons-nous pu en arriver là. Je n’aurais jamais pu imaginer. Oui comment en sommes-nous arrivés…
    
    Arrivé !
    
    Arrivé !
    
    — On est arrivé ! Louis, on est arrivé. Louis… Oh, Louis !
    
    La voix de Rose ? Rose qui me serre l’épaule.
    
    Je me réveille… Une veilleuse au plafond… Rose qui me regarde… Les autres aussi, tournés vers moi.
    
    Ah ! Non ! Pas encore. Ce n’est pas possible ! Rêvé ! J’ai encore rêvé ! Un rêve dans un rêve. Et si ça ...
    ... se trouve, je rêve encore ?
    
    Aie… Non ! Je sens bien la douleur dans ma cuisse que j’ai pincée.
    
    Rose ouvre sa portière. Moi aussi. On est bien devant chez nous. Les autres attendent un « au revoir ».
    
    Mes idées se bousculent. Réalité et rêves se mélangent. J’en viens à douter de ce qui s’est réellement passé ce soir… La semaine dernière, Rose et Marc… Même cette histoire de parking… J’ai vraiment prêté ma voiture ? Moi, si possessif, jaloux…
    
    Si cela se trouve, je suis un grand malade, j’imagine, j’invente, je fantasme, je me construis une réalité différente en piochant ici ou là des vérités, qui assemblées forment des mensonges, des contre-vérités, des fantasmes, des…
    
    Stop. Pause. Tout le monde attend.
    
    — Merci pour cette soirée.
    
    J’allais ajouter « tout était parfait », mais si j’ai vraiment baisé avec Lise, ce n’est peut-être pas de bon ton.
    
    — Merci de nous avoir raccompagnés.
    
    Ça au moins, ça ne mange pas de pain et c’est neutre ! Mais qui ajoute ?
    
    — La prochaine fois, ce sera chez nous. Je vous contacterai.
    
    C’est ma voix !
    
    Je me reconnais bien là, prudent et appliquant la maxime que j’adapte à ma situation :
    
    Solder le passé sans insulter l’avenir !
    
    Ça n’engage à rien !
    
    La voiture démarre. Rose me regarde. Je dis :
    
    — Monte ! Il faut qu’on parle ! 
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