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À vendre
Datte: 27/12/2019, Catégories: fh, couple, jardin, amour, vengeance, Oral mélo, policier, amourdura, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... peut-être minable mais concret, et faire finalement tout le boulot tandis que môssieur commandait, assis béatement sur son cul, vautré dans son fauteuil en cuir ! — Le beurre et l’argent du beurre… — Vous oubliez la crémière, parce que le rôle de la secrétaire sexy agenouillée sous le bureau, c’était aussi pour ma pomme ! Il sourit, imaginant la scène. Elle se récrie : — C’est ça, rigolez ! Ces hommes, tous pareils ! — Avouez que ce n’est pas désagréable à subir… — Ça dépend qui est du bon côté du manche ! Il rit de bon cœur, elle en fait de même, innocemment. Soudain, inquiète, elle consulte l’heure, elle s’exclame : — Il faut que je prévienne Robert ! — Est-ce vraiment indispensable ? Je crois savoir qu’il vous a déjà plantée sur place lors d’une braderie, non ? C’est vous qui l’avez dit. Sans parler de toutes les fois où il vous a flanquée dehors, c’est même pour cela que vous vous baladez perpétuellement avec votre grand sac… — Ce n’est pas parce que c’est un tordu que je dois être pareille ! Il faut le prévenir ! On peut pas téléphoner à quelqu’un du coin pour qu’il aille le prévenir ? — Si on pouvait avoir un téléphone sans fil dans la poche, ça serait plus simple. Mais, mis à part les militaires et certaines personnes très fortunées, sans parler du fait que c’est gros comme une valise… Peut-être qu’un jour, dans vingt ans ou trente, on ne sait jamais… Bon, je pense qu’il y a moyen de le prévenir, mais je ne garantis rien. On lui dit quoi, au fait ...
... ? — Euh… C’est-à-dire que… — Varina, vous restez ou vous rentrez ? Elle écarquille les yeux, elle vient de s’apercevoir que, finalement, elle ne sait pas bien sur quel pied danser. Carol le remarque aussitôt, il se dit qu’il a sûrement une carte à jouer. Mais il ne sait pas bien quand et comment l’abattre, tout est si tergiversant… De son index, il remonte ses lunettes puis il se lance : — Je propose que vous restiez la journée, et si je dois vous raccompagner, pas de problème. — J’habite assez loin, vous savez… — À peine à trente kilomètres. Quand je dois visiter des clients ou des prospects, trente kilomètres, ce n’est rien du tout ! — Ça en fait quand même soixante, aller et retour. C’est beaucoup, là. Il se lève de son fauteuil et s’approche d’elle et lui glisse : — Eh bien, si le kilométrage de ma voiture vous importe tant, restez donc définitivement ici, comme cela, je n’aurais plus à vous reconduire. — Mais… vous… vous plaisantez, là !? — Alors, vous décidez quoi ? Je vous garde pour la journée, pour deux jours, une semaine, un mois, un an, une vie ? — Oh arrêtez ! Je ne sais plus quoi penser ! — Eh bien, laissez-moi penser pour vous : restez. — Mais… et mon travail ? — Prendre le train vers le nord, ou le prendre vers le sud, ça change quoi ? Votre travail est situé exactement à mi-distance entre votre ancien chez-vous et votre nouveau chez-vous. — Mon nouveau chez-moi, vous allez un peu vite, là ! — J’espère bien qu’à terme, ce sera vite le cas. ...