À vendre
Datte: 27/12/2019,
Catégories:
fh,
couple,
jardin,
amour,
vengeance,
Oral
mélo,
policier,
amourdura,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... les repas et en dehors. Elle lui redonne la bouteille d’eau. Elle se lève ensuite, il la suit des yeux, son corps nu, ses courbes qu’il adore. Elle regarde dehors à travers les jours du volet roulant. Sans se retourner, elle se met à parler :
— Ça va faire maintenant presqu’une semaine que Robert n’est plus. Je sais, tu me diras que ce n’est pas le moment, mais je viens d’y penser. J’aurais bien été à son enterrement mais je me doutais bien qu’on m’attendait, factures en main.
— C’est vrai qu’il a laissé plein d’ardoises partout…
Varina regarde alors le plafond, si blanc, si pur :
— Étrange quand même… mille fois, j’aurais bien voulu qu’il meure et maintenant que c’est fait…
— Tu le… regrettes ?
— Je regrette surtout d’avoir perdu tant d’années avec lui… mais ce qui est fait est fait, et on ne peut pas revenir sur ses pas, vers le passé.
— Hélas…
Elle se tourne vers lui, puis s’agenouille sur le lit, le dominant de toute sa hauteur. Carol la regarde, la tête toujours enfoncée dans l’oreiller, les bras le long du corps. Puis, féline, elle se met à quatre pattes et avance lentement vers lui. Il sait qu’une nouvelle bataille sensuelle et charnelle commence…
Nue, elle s’accroupit sur son bas-ventre, les fesses posées sur la tige encore molle de son amant. Celui sent nettement son intérêt remonter. Elle le regarde, les yeux luisant, la bouche gourmande :
— Maintenant que tu m’as réveillée, il va falloir assumer jusqu’au bout !
— J’ai toujours assumé…
— ...
... Alors prouve-le !
Et il le lui prouva. De fort belle manière…
--ooOoo--
Elle sort de la cuisine, le panier à linge dans les bras. Elle passe à côté de Carol agenouillé dans l’herbe en train de s’occuper des fleurs qui bordent l’impeccable pelouse verte. Elle lance négligemment :
— Ah, au fait, quand tu veux un chiffon, évite d’utiliser une chemise neuve…
— Euh ?
— Oui, tu sais, cette chemise-là…
Elle pose le panier dans l’herbe puis lui met quelque chose sous le nez. Il répond :
— Ah… celle-là… Elle était abîmée, c’est pour cela que j’ai utilisée. Je croyais l’avoir mise à la poubelle.
— Eh bien, non, mon cher, elle traînait dans le garage.
— Ah bon ?
— Oui, et ça ne te ressemble pas… tout comme cette zébrure sur ta peau, celle en dessous de ton bras…
— Ah euh… un rosier…
Elle le regarde d’un air étrange, elle attend un peu, puis elle reprend :
— Je présume que c’est aussi un rosier qui a coupé ta chemise comme ça ? Au même endroit que cette éraflure ?
Il soupire longuement, pivote puis s’assied face à elle.
— Que veux-tu que je te dise ?
— Simplement la vérité.
— Tu… me croiras ?
Elle s’assied à son tour dans l’herbe sans le quitter des yeux.
— Pourquoi veux-tu que je ne croie pas ce que tu vas me dire ? J’ai d’ailleurs une petite idée, mais je veux l’apprendre de ta bouche. Avec tes mots.
Alors il lui raconte sa visite chez son ex, l’altercation, avant le coup de couteau.
— Et après ? demande-t-elle.
— Je l’ai senti venir, aidé ...