1. Sur le GR 20 : randonnée en mauvaise compagnie (7)


    Datte: 25/12/2019, Catégories: Trash, Auteur: Mir, Source: Xstory

    Nous fûmes réveillés par des coups sur la tente et le bruit de la fermeture éclair :
    
    - Ohé, Rémi et Emilie ! On se lève, les marmottes !
    
    La tente s’ouvre brusquement. J’ai encore la tête entre les jambes de Rémi, et réciproquement. Mal réveillée, je ne me dégage pas à temps, mais je vois la tête de Fred, hilare, et des Allemands curieux qui regardent derrière lui. Ils se mettent alors à rire.
    
    -Ah les Français, hein, les Français…
    
    Fred renchérit sournoisement :
    
    - Les Françaises, surtout, les Françaises…
    
    Fred relâche la toile de la tente, qui retombe. Rémi murmure : « On s’en fiche, au point où on en est… » et il me lèche doucement la chatte, en commençant à me doigter. Il a raison. Surtout qu’aujourd’hui il risque d’y avoir du réseau et que je n’ai toujours pas effacé mes photos sur le téléphone de Fred. Je prends Rémi dans ma bouche. Il m’allonge sur le dos et se positionne au-dessus de ma tête. Son érection matinale accélère les choses, il fait à peine quelques mouvements de bassin qu’il jouit dans ma bouche en haletant bruyamment. Il continue ensuite à m’enfoncer des doigts dans la chatte ; il me faut quelques minutes de plus pour lâcher des gémissements étouffés, la bouche toujours pleine de son sexe et son sperme. Lorsque nous sortons de la tente, tous les Allemands nous regardent en riant, envoient des claques dans le dos de Rémi et essaient de plaisanter avec lui. J’en profite pour ranger en vitesse la tente : plus vite nous serons en route, moins la ...
    ... situation se prolongera.
    
    Petit déjeuner. Joyeux pour certains. Pour ma part, je me concentrais sur le souvenir de ce que Rémi m’avait fait cette nuit.
    
    Rando. Les Allemands tenaient à marcher avec nous (« Nous aussi c’est notre dernière étape, c’est plus sympa de la faire ensemble ! »). Ils forçaient le pas (d’habitude ils ne marchaient pas plus vite que nous, mais partaient plus tôt, ce qui expliquait le décalage), peut-être pour nous impressionner ? ils n’arrêtent pas de parler en allemand avec Fred, qui rit beaucoup avec eux.
    
    Pause de midi, dans une bergerie déserte. Repas.
    
    Fred et Thomas se levèrent.
    
    - Bon, la balade à plusieurs c’est sympa, mais à ce rythme-là on ne va pas tenir… Nous on va prendre de l’avance et partir devant. Rémi, tu viens avec nous.
    
    Je blêmis. Non, ils n’allaient pas lui faire quelque chose, pas à lui ?... Rémi contracta les mâchoires et commença à se lever. J’agrippai son bras, il me repoussa doucement en murmurant : « Après tout ce qu’ils t’ont fait, je peux bien prendre ma part… ». Les Allemands, très joviaux, me servirent un verre de je ne sais quoi, que je refusai, en regardant le trio s’éloigner. Je ne savais que faire. Comme si, de toute façon, je pouvais quoi que ce soit… Si, prévenir les Allemands ! On y avait pensé, avec Rémi ! C’est alors que mon téléphone sonna. Je me glaçai, et finis par répondre.
    
    Fred au bout du fil.
    
    - Emilie joliiiie…
    
    - …
    
    - Comme tu vois, il y a pas mal de réseau ici. Alors ne commence pas à ...
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