1. L'éducation de Marie (1)


    Datte: 25/12/2019, Catégories: Erotique, Auteur: yphos, Source: Xstory

    [Merci à TITANIA (qui a quitté le site), pour son aide à l’adaptation de ce récit]
    
    Je m’appelle Benoît, trente deux ans et une situation professionnelle très satisfaisante.
    
    Après mon école d’ingénieur, j’ai eu à changer de région pour trouver du travail et bien gagner ma vie. On me dit séduisant et charmeur, mais je souhaite rester célibataire et profiter de la vie et surtout des filles.
    
    Ce soir, après une journée avec un ciel plombé et une atmosphère lourde au possible, un violent orage éclate, alors que je roule sur une route de campagne très sinueuse. Je n’y vois goutte, façon de parler, car il tombe des hallebardes. Le tonnerre claque immédiatement après l’éclair, ça veut dire que je suis au centre de ce déchaînement du ciel. Les bourrasques font dévier ma trajectoire. Aussi, je tâche de conduire très prudemment en ralentissant ma vitesse pour éviter un éventuel aquaplaning.
    
    Au détour d’un virage et dans la lueur des phares, je remarque qu’une voiture est sortie de la chaussée. Visiblement le conducteur roulait trop vite et a perdu le contrôle sur cette route rendue glissante par la pluie et la boue.
    
    Je ralentis et m’arrête près de la voiture qui a encore ses phares allumés. L’accident vient certainement de se produire, il y a peu de temps.
    
    En me penchant pour mieux observer, je remarque que quelqu’un essaie de sortir du véhicule. La portière peine à s’ouvrir et les violentes rafales de vent la referment à chaque tentative.
    
    Il faut que je vienne ...
    ... en aide à cette personne en difficulté. Je prends mon parapluie et, à peine sorti de ma voiture, le pauvre rend l’âme quasi instantanément tant le vent est violent.
    
    De fait, il me faut moins d’une seconde et demie pour être trempé jusqu’aux os sous cette pluie intense. Je me déleste de l’objet devenu inutile, en le balançant d’un geste rageur derrière mon siège.
    
    Je cours les quelques mètres qui me séparent du véhicule et constate que la roue avant droite pendouille dans le fossé. Un remorquage sera nécessaire pour extraire cette voiture, me dis-je.
    
    Bien que je prenne appui, c’est avec peine, que j’ouvre cette maudite portière soumise à la pression des bourrasques.
    
    Il appert que la personne prisonnière de la voiture est une fille de toute beauté. Elle est visiblement énervée par ce qui lui arrive. Bon sang, qu’elle est jolie cette brune !
    
    Il faut qu’elle me tende la main pour que je puisse redescendre sur terre, après ces quelques instants de rêverie, et l’aide enfin à s’extraire de sa voiture.
    
    Je lui hurle dans le vacarme ambiant :
    
    — Allez vous réfugier dans ma voiture !
    
    — J’ai oublié mon sac à main ! Il me faut mon sac à main !
    
    — Je m’en occupe ! Allez vous mettre à l’abri !
    
    L’opération de récupération s’avère plus compliquée que je ne l’avais prévue, je dois retenir la portière d’une jambe et tendre le bras pour attraper le sac coincé derrière le siège passager.
    
    Après avoir éteint les phares, je prends la clé de contact et verrouille les ...
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