1. Police polissonne (27)


    Datte: 24/12/2019, Catégories: Divers, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    Au branle-bas Sonia émerge très difficilement, car sa nuit fut très mauvaise. Si elle a mal dormi, c’est à cause de la foultitude de questions qu’elle s’est posée sur elle, et sur son avenir durant toute la nuit. L’épreuve avec les chiens et les commentaires du sergent sur le fait de devoir apprendre à maîtriser ce genre de fauve, lui ont semble-t-il montré ses limites. Elle n’a personne sur qui s’appuyer, pas même la médaille qu’elle porte autour de son cou et encore moins les promesses de soutien de ses camarades ; rien n’arrive à lui redonner confiance en elle.
    
    Comme cela lui arrive de temps en temps, le sergent entre dans la chambrée pour voir si son équipe est prête et en forme pour de nouvelles épreuves. Tous semblent parés pour une nouvelle journée d’entraînement, sauf Sonia. Elle est assise sur son lit aux prises avec son pantalon de treillis qui semble-t-il refuse de monter plus haut que ses genoux. Le sous-officier découvre le visage triste de la jeune femme et visiblement en manque total de motivation. Il s’avance et se place près d’elle et l’interroge :
    
    — Sonia, que se passe-t-il ce matin, ça ne va pas ?
    
    — Non, Sergent, je crois que je vais partir, l’épreuve avec les chiens m’a fait trop peur ; sincèrement j’ai cru que j’allais mourir, je ne pourrais pas les combattre non plus. Je suis certaine que la suite sera encore plus dure, répond-elle au bord des larmes.
    
    Le sergent se rend compte de la détresse de la jeune femme qui l’attriste profondément. Il ...
    ... voudrait l’aider, non pas par soucis de réussite personnelle, mais pour Sonia, pour ce qu’elle est, pour sa fougue et son volontarisme. Il est aussi parfaitement conscient que ces épreuves sont difficiles mais pas insurmontables, la preuve est que lui aussi est passé par là. Il tente alors un dialogue avec elle :
    
    — As-tu déjeuné ?
    
    — Non, et de toute façon ; je n’ai pas faim.
    
    — Caporal, allez lui chercher un copieux petit-déjeuner, et vous autres, allez déjeuner.
    
    Une fois seul avec Sonia, il pose un genou au sol et l’aide à monter son pantalon. De là où il est, il peut admirer le pubis et l’entrejambe de la belle moulée dans le boxer militaire. Sonia se lève du lit et cette fois l’homme se retrouve avec le sous-vêtement à cinq centimètres de son visage. Une terrible envie de plonger son nez dans cet entrecuisse le traverse. Il se relève en accompagnant à deux mains la ceinture du pantalon en effleurant la peau douce des cuisses de Sonia, l’érection est inévitable. Il pourrait la coucher sur le lit, lui arracher sa culotte noire, et la prendre comme une bête, mais il se ressaisit et s’assied sur le lit. La main tendue, il invite Sonia à s’installer à ses côtés ; elle se laisse faire.
    
    — Sonia, écoute-moi. Je voudrais t’aider à aller jusqu’au bout de cette formation, mais je sens en toi que quelque chose ne tourne pas rond. De toi, je sais que tu as fait de la prison, je ne te juge pas, et je ne me permettrai pas de le faire. Je pense que quelque chose te manque, ...
«1234...8»