1. Les confidences d'un sac à main (troisième partie)


    Datte: 24/12/2019, Catégories: fh, couple, inconnu, fdomine, photofilm, fsodo, attache, Humour bourge, Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... comme il le devrait cette évocation culturelle. Elle lui explique que ce tableau date de 1987 et qu’il est exposé à Zurich : C’est incroyable, mais tu as exactement la même expression. J’en suis toute retournée.
    
    Le jeune homme se demande s’il est modèle pour une artiste déglinguée, esclave d’une maîtresse sado-maso ou tout simplement victime d’une dévote dévouée au culte de Saint-Sébastien. Enfin, je rapporte un sac, se dit-il, et je me retrouve dans un… cul de sac ! Bien sûr, il est lui aussi excité par la situation, mais d’une part il est à deux doigts d’éjaculer (déjà culer…) et d’autre part il n’aime pas trop être entravé par une dépravée. En plus, elle l’appelle désormais Sébastien et le flashe sur tous les angles. Elle pose enfin son foutu appareil et s’approche. Elle lui tourne le dos et se fait pénétrer sans autre formalité. C’est elle qui donne le rythme avec son bassin. Jérôme essaie aussi de faire un effort pour montrer qu’il a de la ressource, mais en tendant ses fesses en arrière pour donner de l’ampleur à son mouvement, un porte-serviettes ventouse lui entre dans le fion. À partir de là, le lecteur le sait déjà, Jérôme ne se contrôle plus et un grand jet de sperme éclabousse les chevilles de la dame.
    
    Elle n’en tiendra pas trop rigueur à Sébastien, le délivrera et le raccompagnera après une bonne douche. Il demande si ce ne serait pas possible de se revoir parce que… quand même… franchement… la prochaine fois… Mais Marie-Ange lui dit qu’il n’y a aucune ...
    ... raison valable pour ce faire puisqu’elle a pris des photos et que cela lui suffit. À la porte, elle lui glisse un bisou dans le cou et un billet de 20 euros dans la main : comme vous le voyez, j’ai plus d’un tour dans mon sac.
    
    L’après-midi même, Marie-Ange se rend à Emmaüs pour offrir ce sac aux personnes en grandes difficultés parce que la crise les a précipitées dans le malheur (elle a suivi une émission à la télévision et elle comprend bien le problème). Une espèce d’abbé en civil la reçoit en sautillant sur ses espadrilles, noires comme il se doit les espadrilles. Oui, Madame, susurre-t-il, c’est un objet qui fera un heureux ou plutôt une bienheureuse. Après un dernier regard à cet objet, qui fut le complice de tant de passions et le témoin de bien belles empoignades sexuelles, elle s’en éloigne avec la nostalgie d’une mère ours qui laisse ses oursons au zoo parce qu’elle ne peut plus les nourrir tant la nature s’est dégradée. Le compagnon d’Emmaüs se dit alors : Et si j’offrais ce sac à ma compagnonne ? Elle serait heureuse comme une Sainte Thérèse qui a trouvé un trèfle à quatre feuilles ! Elle n’a jamais eu qu’un cabas pour transporter des pommes et des noix le plus souvent. Une vraie paysanne…
    
    Mais il est interrompu dans ses réflexions par un couple de mendigots qui lui demande combien coûte le sac en question. Alors, le préposé aux bonnes œuvres se souvient qu’il est là pour soulager la misère et que finalement un cabas c’est bien plus commode. Il cède l’ancien ...