Le Prince de Chair Ch. 04
Datte: 23/03/2018,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byBen_Clover, Source: Literotica
... des sillons dans son fard, envahit un instant ses pensées. Il chassa l'agréable souvenir.
La Duchesse se mordit l'intérieur de la joue. Après une courte inspiration, elle baissa sa tête vers le sexe du prince, sa bouche légèrement entrouverte... et s'arrêta. Le souffle chaud contre les poils du pubis d'Arlor lui donna l'envie presque irrépressible de pénétrer ses lèvres. Là, tout de suite. Il disposait de la force nécessaire pour l'y obliger, s'il le souhaitait. Mais la jouissance de faire ployer uniquement par les mots le grisait bien plus. Aussi se retint-il.
— Cela n'a rien de compliqué, dit-il, incapable de détacher son regard des lèvres de la belle toute proche, trop proche. Vous pouvez commencer doucement, par l'extrémité.
Un frisson parcourut le corps de la Duchesse.
— Dois-je considérer votre refus implicite comme une annulation des termes de notre contrat?
La belle capitula enfin. Elle glissa l'extrémité du sexe du prince entre ses lèvres, comme pour boire au goulot d'une amphore de nectar. Surpris par la soudaine chaleur moite, Arlor failli exploser. Là. Tout de suite. Aidé par une lente inspiration, il retint le feu qui menaçait de déborder du chaudron de son désir. Seul un long gémissement lui échappa.
Par les dieux! Tout dans cette situation le faisait vibrer. La fière Duchesse à ses pieds, son sexe entre ses lèvres, son regard de feu n'osant le fixer, le rouge de ses joues... Il vivait pour ce genre d'instant. Ces moments de basculement ou ...
... fierté et arrogance s'effaçaient, balayés par la tempête de son pouvoir.
Cela dit, tout n'était pas parfait. La langue de Caeda s'acharnait à éviter l'intrusion dans sa bouche, et elle maintenait tant bien que mal ses lèvres écartées, comme pour ne pas les brûler sur le sexe ardent de désir. Arlor ne s'offusqua pas. Il voyait dans ce manque de volonté la marque d'une débutante dont la fellation était aussi étrangère que le bon goût chez un paysan. Elle pouvait apprendre.
— Utilisez votre langue, Duchesse. Et pressez vos lèvres contre mon sexe. Faites-les glisser comme le faisaient vos mains. Imaginez que je suis la plus délicieuse friandise des trois royaumes.
Les yeux mi-clos, Caeda rabattit une des mèches blondes échappées de sa coiffure derrière son oreille avant de s'appliquer à suivre les instructions. Sa langue dessina les contours du gland, en souligna la base, s'aventura au sommet de l'urètre. Le souffle d'Arlor s'accéléra. Oh. Par tous les Dieux et leurs catins! Elle apprenait vite. Dommage que ses progrès s'arrêtaient à la valse de sa langue. Elle refusait d'avaler son sexe, n'en explorant que l'extrémité.
Le prince, quelque peu frustré, empoigna l'arrière du crâne de la Duchesse. Surprise, la belle recula, laissant le pénis échapper à sa bouche. Elle fusilla Arlor du regard. Le filet de salive qui reliait ses lèvres à son gland ne fit que rendre son attitude défiante plus érotique.
— Je vais vous guider, dit-il. Pendant ce temps, contentez-vous de ...