Le stage de remise à niveau
Datte: 18/12/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Jademik, Source: Hds
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Encadrer un groupe de jeunes pendant l’été n’est pas une sinécure, je le savais pour l’avoir déjà pratiqué deux années de suite comme formatrice dans une structure saisonnière de sport-études en Auvergne. À 28 ans, prof de maths en lycée pendant l’année, j’avais trouvé cette formule intéressante : passer un mois à recoller les morceaux de cette société de la performance qui nous écrase chaque jour un peu plus, m’avait paru utile. À ceci près que je n’encadrais que des ados de la tranche 14-16 ans, alors que l’on me confia cette fois-ci un groupe de 18-21 ans, et d’un niveau guère plus élevé. En deux fois deux semaines, je devais m’occuper de redonner confiance à deux groupes d’élèves différents inscrits dans un camp de vacances à Annecy. Cinq élèves d’assez bonne famille (prix en rapport) avec qui on partageait la plupart des activités sportives. Mes collègues étaient au nombre de quatre et officiaient de même dans d’autres spécialités (français, anglais, etc…). Peu de choses à dire sur les deux premières semaines, lesquelles se déroulèrent sans histoire. La suite fut un peu plus mouvementée…
Mes cinq jeunes devaient initialement comporter deux filles et trois garçons, mais il y eut à l’arrivée quatre garçons (Théo, Yanis, Simon, Clément âgés de 18 à 20 ans) et une fille, Inès, jolie châtain aux cheveux longs de 18 ans. Tout ce beau monde logeait en chambre de deux personnes, Inès restant seule dans sa chambre, ...
... suite à l’absence de dernière minute de l’autre fille. Le groupe était assez turbulent, surtout pendant les activités sportives et les sorties, cependant j’arrivais à le tenir à peu près pendant les cours. Du moins jusqu’à quelques jours de la fin. J’avais déjà pu constater que mes quatre petits mecs chahutaient pas mal Inès, attirés qu’ils étaient par son physique agréable, avec « tout ce qu’il faut là où il faut » comme on dit. Laquelle ne semblait d’ailleurs pas indifférente aux avances qu’on lui faisait. Je dois dire aussi que Simon et Yanis me draguaient ouvertement, pensant sans doute que ma situation de célibataire leur donnait quelques chances (l’espoir fait vivre !).
Au bout d’une semaine, j’avais également remarqué une nette fatigue du groupe lors des cours ou des activités matinales. Je sondais mes collègues et le surveillant pour savoir s’ils avaient remarqué quelque chose la nuit mais dans la négative, je n’avais pas insisté. L’extinction des feux se déroulant à 22 heures précises, je décidais d’effectuer moi-même plusieurs rondes discrètes (en chaussettes et mini lampe torche) autour des trois chambres, tout au long de la nuit. Une première vers 23 heures qui ne donna rien. Une seconde un peu avant minuit, idem. La troisième, vers 1h 00, allait se terminer comme les deux autres quand de petites lueurs passant par la baie vitrée au-dessus d’une porte attirèrent mon attention.
Elles provenaient de la chambre de Théo et Clément. Ne distinguant aucun bruit et bien ...