La patrouille s'agrandit - Histoires de Sexe

La patrouille s'agrandit

... piscine, mais même pas. À l’oreille, elle lui dit :

— J’ai écouté tes conseils : je me décoince, je n’ai rien sous ma robe. Comment tu trouves ?

Fabian sait maintenant que les seins sont libres aussi car ils bougent délicieusement sous la robe.

— J’adore.

Mais le duo est dérangé par Martine.

— Hé, les amoureux, allez donc nous attendre au café pendant que nous faisons les courses. On vous reprend au passage.

La terrasse du café est pleine, aussi ils se retrouvent dans la salle. Mais c’est presque mieux avec le soleil, les enfants qui bousculent les clients et les chaises dures. Ils sont seul, tranquillement installés. La serveuse vient de les servir.

— Vous êtes passés par la maison ? demande Fabian.
— Oui. On a décidé de dîner chez Gérard, mais on voulait se changer avant de faire les courses. J’ai d’ailleurs pris des affaires pour toi, elles sont dans la voiture.
— Et c’est là que tu as oublié de mettre tes dessous, coquine !
— Alors j’ai bien fait, si je comprends bien. Monsieur apprécie que sa Lisa se dévergonde.

Il est vrai que Fabian va vérifier discrètement que la culotte n’est pas là.

— Et si on allait dans les toilettes ? demande Fabian d’une voix égrillarde.
— Dis donc, c’est Martine qui te donne des idées pareilles ? Je ne préfère pas, j’ai peur que ce ne soit pas très sélect. Tu ne peux pas attendre ce soir ?

Et, plus câline, elle pose sa main sur le short de Fabian avant de poursuivre :

— Je comprends que tu sois excité par ...

... ce que nous avons vu à la plage. Tu as bien vu que moi aussi.

Fabian a encore la vision de sa copine le cul ouvert et qui demande de la sodomiser. Sûr qu’elle a été intéressée par le trio.

— Oh oui, ma chérie. C’était délicieusement… (il hésite à employer ce mot devant elle, mais se lance tout de même)…pervers. Mais j’ai fait un rêve bizarre pendant ma sieste, tout à l’heure.

Lisa se souvient bien sûr du moment où il s’est levé tel un zombie alors qu’elle et Jean baisaient dans la piscine.

— Ah ? Quel rêve ? ose-t-elle lui demander, tout en espérant que ce soit assez confus pour ne pas être interprétable.
— Voilà, mais tu promets de ne pas m’en vouloir ? Ce n’est qu’un rêve.

Lisa accepte.

— Cela se passait dans la piscine. Toi et Jean faisiez l’amour pendant que Gérard et Martine regardaient. Toi, je ne te voyais pas bien ; on avait l’impression que tu étais en lévitation sur l’eau. Par contre, Jean, je le voyais de dos. Je sais que c’était lui parce qu’à un moment il a tourné la tête. Tu vas rire, j’ai même eu l’impression de t’avoir entendue crier.
— Eh bien !

Mais Lisa ne sait pas bien comment réagir. Doit-elle avouer sa faiblesse ? Et pourquoi pas ? Après tout, Fabian est en partie responsable. C’est bien lui qui a mis les voisins dans le coup pour la décoincer. Et puis un éclair jaillit dans son esprit.

— Donc, si je résume bien, tu as envie de moi parce que tu m’as imaginée dans les bras de Jean. Tu es en train de me dire que cela t’a excité. ...