Un enfant à tout prix - Chapitre 1 - Histoires de Sexe

Un enfant à tout prix - Chapitre 1

... m’a donné de bons conseils. Et puis voilà, quand on aura un enfant, je voudrais qu’il en soit le parrain. C’est la première fois que j’en parle, mais t’es mon frère et je veux qu’on soit proches.

Il souriait à son cadet tout en faisant un clin d’œil à Sophia. Elle pouvait comprendre à quel point ce moment était important pour lui. Il avait tant souhaité se rapprocher de son frère, et maintenant c’était le cas. Finalement il parvenait à ses fins plus vite qu’il ne l’avait espéré et c’était merveilleux.

— Merci c’est gentil, et j’accepte avec plaisir. Mais bon j’espère que vous ne tarderez quand même pas trop, sinon j’en aurai un avant vous.

Luca rigola de bon cœur avec lui, et Tony continuait de regarder vers Sophia qui se forçait à rire, mais on voyait que cela lui faisait mal. C’était justement le but recherché. Certes, c’était assez cruel de profiter de cette occasion donnée pour enfoncer son frère et sa femme, mais encore une fois c’était en quelques sortes la loi du jeu. Il avait assez souffert, estimait-il. C’était à son tour de jouer avec les autres et de tirer profit de ce qu’on lui offrait comme chance. Il désirait Sophia depuis leur première rencontre et son désir n’avait fait que s’accroître au fil du temps. Maintenant il avait atteint un point de non-retour, et il devait l’assouvir tout en se moquant de son frère. Il en avait assez de passer pour le loser de la famille, alors que son frère était toujours mis en avant.

— C’est délicieux, ...

... Sophia.

Luca était un vrai toutou qui ne cessait de complimenter sa femme sans arrêt. Il était pitoyable et il lui donnait envie de gerber. À sa place, il passerait plutôt son temps à lui faire l’amour. Mais c’est vrai qu’à ce niveau, le pauvre Luca n’était pas en pleine possession de ses moyens.

— Merci, je fais de mon mieux.

Dieu que c’était difficile de jouer le jeu et de ne pas exprimer sa rage envers le frère de son mari. À croire qu’il faisait exprès d’être infect. Cela l’amusait, et pire il prenait son pied là-dedans, cela se voyait comme le nez au milieu du visage. Quel malade c’était. Mais le pire, c’est que pendant tout le repas, il gratifia l’assistance de ses remarques, qui étaient tout sauf pertinentes. Il n’avait donc pas d’estime de lui. Car il fallait ne pas en avoir pour accepter de passer pour un monstre pareil. Ne se souciait-il pas plus que cela de l’image qu’il renvoyait aux gens qu’il fréquentait ? C’est quand même avec sa belle-sœur et son frère qu’il jouait. Sophia ne comprenait pas comment quelqu’un de si jeune pouvait être si méchant, de façon gratuite en plus. Mais elle devait jouer le jeu, du moins aujourd’hui. Mais elle savait une chose : dès que possible, elle irait le trouver pour lui dire sa façon de penser, et surtout lui expliquer qu’il devait cesser ce petit jeu malsain, qui consistait à jouer le jeu et à renforcer le sentiment de Luca du fait qu’il serait bientôt père. Sophia savait que derrière cela, il devait avoir quelque chose en tête. Ou ...