Un enfant à tout prix - Chapitre 1 - Histoires de Sexe

Un enfant à tout prix - Chapitre 1

... conséquences pour lui.

Finalement Sophia se faisait plus de soucis pour lui que pour elle, car au fond cela voulait aussi dire qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant avec l’homme qu’elle aimait. Mais si c’était une déception, elle était atténuée par le fait qu’elle savait que pour Luca c’était la fin des illusions. Elle avait déjà pensé à l’adoption en cas de soucis, mais lui tenait à avoir un enfant biologique avec elle. Il en avait fait un objectif vital dans sa vie, sans compter les répercussions autour, comme par exemple avec sa mère qui allait encore tout dramatiser et compliquer plus qu’il n’en faut. Elle serait capable de dire que c’était sa faute si son fils était stérile. Bref rien n’allait être simple et le seul point positif qu’elle pouvait voir là-dedans, c’est que Tony n’avait rien dit et que donc visiblement il ne comptait rien dire pour le moment. Sinon pourquoi se taire pour le moment ? Non sans rien enlever au côté cruel de ce qu’il avait fait et le plaisir évident qu’il avait pris là-dedans, elle se disait qu’il restait peut-être une once de respect chez ce jeune homme. De toute façon, dès qu’elle en aurait l’occasion, elle irait lui dire ce qu’elle pensait de lui et l’avertir qu’il ne devait l’ouvrir sous aucun prétexte. Et elle lui ferait comprendre qu’elle ne plaisantait pas.

— À table, les garçons.

Être naturelle, voilà le défi qu’elle devait s’imposer. Et c’est souriante qu’elle amena les plats à table, s’efforçant de faire bonne figure.

— ...

... Désolée pour tout à l’heure, mais on s’attend jamais à ce genre de choses. Et puis même si je la connaissais plus, cela fait quand même un choc. Mais ça va aller, c’est juste qu’en ce moment un rien m’émeut.

De nouveau elle regardait vers Tony. Elle voulait lui faire comprendre qu’elle n’était pas prête d’accepter ce qu’il lui avait fait comme mauvais tour. Mais de toute façon, il devait se douter qu’elle n’allait pas le remercier de son geste.

— Ce n’est rien ma chérie, cela doit être les hormones que tu prends pour accroître ta fertilité qui travaillent, et puis c’est normal apparemment, c’était une ancienne bonne copine.

Luca, loin de savoir la vraie raison, préférait se montrer attentif et surtout gentil avec sa femme. C’était son rôle de mari, et il faisait toujours de son mieux pour le remplir.

— Ça sent drôlement bon, Sophia. Je sens qu’on va se régaler, pas vrai Tony ?
— Oui, ta femme est une vraie maîtresse de maison. Elle sera parfaite quand vous aurez des bouches de plus à nourrir.

Tony voulait montrer à Sophia qu’il n’avait ni peur et puis surtout qu’il n’avait ni gêne à parler de cela en sachant ce qu’il savait. Elle pensait l’impressionner ou lui faire peur, c’était râpé pour le coup. Et elle devait le comprendre. Il ne se laisserait pas impressionner ou faire.

— Oui, on discutait de cela avec Tony. Tu sais, il m’étonne, et je dis pas cela parce que c’est mon frère. Il a vraiment changé en bien. Il est mature et on sait discuter avec lui. Il ...