1. Une mariée qui doute


    Datte: 13/12/2019, Catégories: ff, enceinte, fête, toilettes, revede, init, coupfoudr, fsoumisaf, Auteur: Lucia, Source: Revebebe

    ... voit pas. Puis, au milieu des marches, il m’aperçoit enfin et tente alors de se coller contre le mur. Hélas, c’est ce que je fais aussi.
    
    Notre rencontre est inévitable. Heureusement, il arrive sur moi en ouvrant les bras, me tire à lui et s’offre à moi comme un matelas dans la chute en tombant sur le dos et moi sur son ventre. J’ai fermé les yeux. Ses bras me serrent toujours, c’est une sensation agréable.
    
    Et là j’entends ma mère lui dire :
    
    — Merci mademoiselle. Ma fille aurait pu se faire mal.
    
    Une jeune fille m’aide à me relever. De nouveau le contact de sa main me fait de l’effet. Je la regarde surprise de m’apercevoir qu’il s’agit bien d’une fille.
    
    Elle se présente :
    
    — Bonjour, je suis Dominique, le greffier de votre mariage.
    
    Moi, bêtement, je lui réponds que son costume lui va bien.
    
    Elle ressemble à un homme, elle a tiré ses cheveux en arrière, lui dégageant un très joli front. Elle est brune, élancée, plus grande que moi, très fine, une poitrine plutôt plate.
    
    Hélas, la couture de mon vêtement s’est défaite à l’épaule. Dominique s’en est rendu compte et me propose de le recoudre. Il y a tout ce qu’il faut à la mairie. Ce n’est pas la première fois que des incidents se produisent.
    
    Nos regards se croisent furtivement. Ma mère veut m’accompagner mais je ne n’en ai pas envie. Je trouve un prétexte :
    
    — Préviens Laurent de mes aventures.
    
    En réalité, je ne sais pas pourquoi, j’ai envie d’être seule avec elle. Dès le premier contact j’ai senti ...
    ... quelque chose.
    
    Nous entrons dans une petite salle. Dominique est très vive, elle me fait asseoir et me demande d’allonger le bras.
    
    — Pour faire bien je devrais enlever la robe mais nous n’avons pas le temps alors je vais recoudre directement sur vous.
    
    Naturellement, vu l’endroit du problème, son visage vient tout près du mien.
    
    Et là, je comprends qu’elle me plait. C’est drôle, c’est une femme et elle m’attire.
    
    Mon souffle se fait plus court et je crois que je rougis. J’espère qu’elle ne s’en rend pas compte.
    
    Ce temps passé semble être une éternité, je suis terriblement gênée d’autant plus que mon entrejambes devient humide.
    
    Elle ne dit rien. Puis elle s’éloigne de moi et me dit :
    
    — Voilà, c’est terminé.
    
    Mais elle ajoute :
    
    — Vous êtes sûre de vouloir l’épouser ? Et se penche vers moi pour me donner un bisou sur la joue.
    
    Durant la cérémonie, je ne cesse de rougir, elle est à côté du maire, je ne peux pas ne pas la voir. Les invités pensent que c’est mon mariage qui me fait cet effet.
    
    Mon mari est heureux, il pense que je suis émue ; j’ai un peu honte de ce que je ressens, mais c’est si nouveau, si soudain que je me sens désarmée. Pendant toute la cérémonie, je me demande comment la revoir.
    
    Et il me vient une idée. À la fin de la cérémonie, je demande à Dominique, pour la remercier, si elle ne veut pas venir au repas de noces, un invité s’étant désisté.
    
    Je prétexte à Laurent que c’est une vieille amie d’université que j’avais perdue de ...