Le petit bar 3/4 - Histoires de Sexe

Le petit bar 3/4

... cela semblait inutile et ce n’était pas mon objectif. Puis la conversation s’orienta vers les salaires, l’argent que gagnaient ces riches bourgeois. C’est à ce moment que j’en profitais pour lancer :

— Et leurs femmes qui ne foutent rien et qui passent leur temps chez le coiffeur, à la salle de gym ou chez l’esthéticienne !

La perche était tendue. Après une brève hésitation, Marc en lançant un clin d’œil à Jean-Paul ajouta :

— Les bourgeoises, nous, on les aime bien… Pas vrai Jean-Paul ?
— Oh oui, on les aime !
— De quoi ? demandai-je d’un air faussement étonné et interrogateur
— Ces petites bourgeoises, ce sont des bombes, me dit alors Marc. Leurs maris bossent soixante heures par semaine, alors elles s’ennuient toutes seules. Alors nous, on s’occupe d’elles.
— Ouais c’est ça ! lui répondis-je pour le provoquer bien sûr, et toi elles ne te résistent pas !

Piqué au vif, Marc se retourna alors vers Jean-Paul et lui dit :

— Montre-lui ! Montre-lui les photos !

Jean-Paul sortit alors de sa poche son téléphone. Après quelques manipulations, il sélectionna quelques photos qu’il me montra. Il choisit les photos où le visage de Sonia n’était pas visible. De ce point de vue, il était correct. Il respectait sa promesse de préserver l’anonymat de ma femme.

— Terrible ! lui dis-je, elle est superbe, cette femme !
— Tu n’imagines pas ! me répondit Marc. C’est une petite bourgeoise qui s’éclate pendant que son mari gagne du pognon !
— Pour s’éclater, elle ...

... s’éclate, dis-je en prenant un air admiratif pendant que Jean-Paul me montrait d’autres photos de Sonia.
— Elle est insatiable, confirma Jean-Paul, et prête à tout !
— Incroyable, c’est une blague ? rajoutai-je. Tu as téléchargé des photos sur internet ?
— Non, non, pas du tout répondit Marc, c’est de la vraie bourgeoise salope ! C’est du vécu avec un rendez vous chaque mardi !

Tout en parlant, nous nous étions attablés et avions commandé quelques sandwiches. Il m’expliqua tout ! Je le questionnai sans cesse. Il me détailla la rencontre, les travaux d’électricité, les rendez-vous à 14 h tous les mardis, depuis le début du mois d’août. L’escalade sexuelle de Sonia qui en voulait toujours plus, pour, selon lui, rattraper tout ce qu’elle n’avait pas dû pouvoir faire avec son mari.

À chaque fois qu’ils me parlaient du mari cocu, mon cœur s’accélérait et j’enrageai intérieurement. Mais étaient-ils vraiment coupables ? Ils profitaient simplement de l’occasion !

Ah ! Ma femme voulait se débaucher ! Eh bien, j’avais prévu un petit scénario ! Mais, pour le premier jour et le premier contact, je ne voulais pas aller trop loin. Je me contentai de les encourager à parler et à feindre l’étonnement en valorisant leurs egos. À la fin du repas, après un petit café, je leur expliquai que je reviendrai le lendemain. Je demandai à Jean-Paul de m’envoyer d’autres photos sur ma boîte mail. Il accepta après avoir masqué le visage de Sonia, pour respecter sa parole, me dit-il.

Le soir ...