Mister Hyde - 29
Datte: 11/12/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LVolante, Source: Hds
... murmura-t-elle pour elle-même. Pourquoi est-ce que je n’y arrive pas. Pourquoi…
Frédéric l’observait depuis un bon quart d’heure : la faim avait fait sortir le loup du bois. Et le loup avait été rudement étonné de trouver Nathalie assise sur sa chaise, le nez en l’air. Elle, était tellement ailleurs qu’elle ne l’avait ni vu ni entendu malgré le peu de discrétion qu’il avait montré en descendant les escaliers dans le noir. Mais lui n’avait rien raté du spectacle et maintenant qu’elle ruminait à voix haute, il pouvait s’immiscer dans la conversation.
• Parce que tu ne lâches pas prise.
Nathalie sursauta en entendant sa voix puis elle pensa que c’était toujours la même, celle qui lui trottait dans la tête. Comme la voix poursuivit, elle l’écouta :
• Tu ne te laisses pas aller. Sérieusement, je pense qu’une bonne séance de martinet te ferais le plus grand bien. Tu dois réapprendre à t’abandonner. Mais tu intellectualises tout, tu te poses des questions auxquelles tu ne trouveras jamais de réponses parce que : 1– tu ne sais pas les formuler. 2– on ne peut pas y répondre de son vivant. Je le sais, ces questions je me les suis posées mille fois par jour pendant quatre ans. Arrête !
Tu as envie de redevenir femme. Ce n’est pas si compliqué. Il faut juste un déclencheur. Approche !
Voilà qu’elle le voyait maintenant. Il lui tendait la main. Pourtant, certaine de rêver quand même, Nathalie se leva, elle avança, elle prit la main. D’un mouvement souple et tournant, ...
... l’ombre la prit dans ses bras. Elle lui tournait le dos mais elle sentait bien les mains sur son ventre. Pas de doute, l’ombre l’enlaçait.
De son ventre, les mains glissèrent vers le haut, passèrent sur sa poitrine et défirent le zip de son sweat. Puis elles revinrent sur la peau nue et prirent le contrôle de ses seins. Elles étaient chaudes, lourdes, possessives. Sous elles, elle sentit ses mamelons durcir, sa chair se contracter. C’était mieux que ses images nocturnes ; l’ombre faisait des choses auxquelles elle n’aurait pas pensé. Les doigts pinçaient ses pointes, pétrissait son buste. Petit à petit, elle laissa son corps reposer sur la silhouette. Alors, la voix reprit sa chansonnette. Pour un refrain fort différent :
• Tu vois, ce n’est pas difficile… Maintenant, je vais te faire jouir.
Elle se souvenait… C’était ça ! C’était il y a dix ans ou onze ans. Il l’avait pris dans ses bras, comme ce soir et il l’avait caressée. C’était dans une petite rue, il faisait noir et froid mais elle avait chaud tant il la cajolait. Et il lui avait dit… Tout pareil. Une petite phrase en forme de promesse. Sa main avait descendu lentement le long de son buste, de son ventre et elle avait vaincu la barrière de son pantalon, celle de sa culotte aussi. Comme ce soir. Elle s’était amusée à emmêler les courts fils de son duvet puis s’était glissée entre ses lèvres, sur son bouton. Nathalie passa sa main derrière son dos comme elle l’avait fait à l’époque. L’ombre était nue. D’un mot, ...