1. Amoureuse de Papa (1)


    Datte: 10/12/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: IciLéa, Source: Xstory

    ... le nez dans mes livres. Tout ceci ne m’empêchait pas d’avoir des rapports cordiaux avec ma soeur et ma mère. Mais je ne peux pas dire que je les aimais. On vivait ensemble. C’est tout. Mon père est la seule personne que j’adorais et que j’adore encore...
    
    Il faut savoir que ce n’était pas rose à la maison, ma soeur et moi avons compris très tôt que nos parents ne s’aimaient pas et qu’ils faisaient chacun leur vie de leur côté. D’aussi loin que je me souvienne, ils ont toujours fait chambre à part. C’était de la colocation, ni plus ni moins. Maman ne perdait jamais une occasion de se plaindre de papa, se permettant de hurler, de dire qu’il n’était pas assez ci, pas assez ça… Elle cherchait à l’humilier en public, quand des amis venaient dîner par exemple. C’était répétitif et usant.
    
    Mon père ne répondait jamais à ses provocations. Il attendait dignement que l’orage passe. Quant à moi, j’enrageais toujours intérieurement. Je souhaitais parfois qu’il lui réponde, mieux, qu’il lui colle une paire de baffes. Il avait sauvé ma mère de la misère, lui avait offert un toit, un travail en or et une situation confortable. À mes yeux, elle était la pire des ingrates.
    
    Un soir, après une énième crise de ma mère, mon père s’est enfermé dans son bureau. Nous habitons une grande maison et son bureau était son refuge, là où se trouvaient sa bibliothèque, ses précieux livres, son tourne-disques et ses vinyles de jazz, d’opéra et de musique classique, son ordinateur, ses travaux de ...
    ... recherche… C’était son jardin secret. À ce titre, c’était l’unique pièce de la maison qui était toujours fermée à clé et qu’il avait fait insonoriser (par souci de tranquillité pour son travail mais aussi afin d’écouter sa musique sans déranger ma mère qui, vous l’aurez deviné, ne partage pas ses goûts musicaux). Seul papa avait la clé. Nous avions l’interdiction formelle d’entrer dans son bureau sans sa permission.
    
    Est-ce le chagrin de mon père ce soir-là en particulier ? Mon envie de lui offrir un semblant de réconfort après toutes ces années où il s’est laissé malmener ? Je ne saurais dire ce qui m’a motivée mais toujours est-il que j’étais décidée à faire comprendre à mon papa que j’étais prête à être “sa petite femme”. Je voulais m’offrir à lui et le voir enfin heureux. J’avais un plan.
    
    Je venais de me brosser les dents. J’avais enfilé pour l’occasion une robe pyjama en coton, très simple, très chaste, qui m’arrivait aux genoux. J’étais nue en-dessous, comme toujours sous mon pyjama. Je frappais à la porte du bureau.
    
    — C’est moi…
    
    — C’est ouvert. Entre ma chérie.
    
    Je referme derrière moi et reste dos à la porte.
    
    — Ça va papa ? Je vous ai entendus.
    
    — Quand ta mère commence, on ne peut plus l’arrêter ! Mais ça va oui. Ne t’inquiète pas.
    
    La pièce était spacieuse, la grande lumière du plafonnier était allumée. Papa était assis, face à l’ordinateur.
    
    — Je peux rester un peu avec toi avant d’aller me coucher ?
    
    — Bien sûr ma princesse. Inutile de demander. ...