Sauvetage aux Glénan
Datte: 08/12/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
frousses,
inconnu,
bateau,
pénétratio,
Humour
occasion,
Auteur: Tylodine, Source: Revebebe
... vieux coureur d’océan… Le pipi du matin, bien calé contre le balcon arrière, m’arracha de ma douillette couche aux environs de six heures… Amis de la poésie, bonjour, seul(e)s ceux ou celles qui ont un tant soit peu bourlingué connaissent l’enchantement de ces quelques minutes où le soulagement physiologique rejoint la contemplation d’une mer apaisée, clapotant doucement contre la coque dans la lumière cendrée du matin. Odeur d’iode, d’algues… Un peu aussi du guano blanchissant les rochers de Pen a Guernen !
Un coup d’œil à l’amarrage, un autre au ciel, tout est clair. Sur le rivage proche, la colonie de sternes commence à s’agiter, tandis que sur le coffre où je me suis amarré un goéland marin me toise d’un œil peu amène et me salue d’un « couëc » grognon.
— Bon, ça va, je retourne me coucher, marmonnai-je à l’attention du volatile, tu peux te rendormir !
Tout semble calme en bas… Gwynis emmitouflée dans ma couette ronfle avec beaucoup de distinction et je me glisse en douceur dans le nid douillet du poste avant… Légèreté, discrétion, souplesse… J’ai fait de mon mieux, mais à peine étais-je allongé, qu’un corps chaud vint se plaquer contre mon dos.
— Mais… Tu es glacé, murmure un souffle contre mon oreille, ce n’est pas sérieux !
De douces et chaudes mains se glissent sous mon tee-shirt tandis que deux longues jambes s’enroulent autour des miennes…
— Je crois que tu devrais enlever ces vêtements humides, poursuit la douce voix, je suis médecin, tu ne l’as ...
... pas oublié, j’espère ?
Je n’ai guère le temps de protester… En avais-je envie d’ailleurs ? En moins de vingt secondes, je me retrouve aussi vêtu qu’au jour de ma naissance. Vilna de son côté, a vite fait de faire glisser les vêtements trop grands que je lui ai prêtés… et se plaque contre mon torse avec un ronronnement de satisfaction.
— Hmm… Voilà qui est efficace comme traitement, pouffe-t-elle, passant ses deux bras autour de mon cou. Tu te sens mieux ?
— Heu, cette… méthode me semble, je l’avoue, produire certains effets…
En fait, une magistrale érection ne tarde pas à se manifester, Vilna ne peut, certes, l’ignorer !
— Ah, oui, ça marche, cher capitaine, puis-je tenir la barre quelques instants ?
Joignant le geste à la parole, la coquine entoure de sa main le membre palpitant, le cajole, le caresse… Ooh !
— Ce navire est décidément bien équipé, malgré son grand âge, mais c’est du très bon bois, qui ne doit pas craindre les tarets !
Lâchant un instant l’objet de sa convoitise, Vilna me plaque sur le dos et se frotte doucement contre moi. Je sens sa poitrine caresser mon torse tandis que la toison qui frisotte au creux de son ventre agace ma queue. Son ventre est doux et chaud, et lorsque je prends sa bouche, j’ai l’impression d’embrasser une fournaise. Sa langue prend possession de la mienne et nos dents s’entrechoquent tandis que nos souffles se mêlent.
— J’ai envie de toi, Patrick, j’ai envie de te sentir en moi, je veux que tu me remplisses, que ...