Secrets de voyage
Datte: 07/12/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
voyage,
train,
toilettes,
fsoumise,
hdomine,
Oral
pénétratio,
confession,
Auteur: Isabelle Loredan, Source: Revebebe
... pourrais-je réfléchir tranquillement, et peut-être même voir si d’autres places étaient disponibles afin d’en changer.
La troisième volute de fumée s’élevait à peine que j’entendis une voix grave me demander si j’avais du feu. Me retournant, je me retrouvai nez à nez avec celui qui était la cause de mon émoi. Grand, svelte, ses vêtements laissaient deviner un corps souple et musclé. Je sortis mon briquet, et allumai sa cigarette, tandis que ses doigts frôlèrent ma main. Je perçus ce frôlement comme une décharge électrique, et paniquai totalement. Non que ce jeune homme me fît peur, loin de là… J’avais surtout peur de moi ! Je sentais petit à petit mes défenses tomber les unes après les autres, me laissant avec une boule au ventre qui allait grandissant. Je sentais la sueur couler le long de mon dos, quand je me rendis compte que l’inconnu me parlait.
— Pourriez-vous répéter ? Je n’ai pas compris.
En fait, j’étais incapable de comprendre, dans un état second. Je regardais ses mains, longues et agiles, ses doigts, le brûlot incandescent de sa cigarette… J’étais comme cette dernière, je me consumais d’un feu sourd mais inexorable. Nerveusement, j’écrasai la mienne dans le cendrier, puis bredouillai lamentablement de m’excuser, qu’il fallait que je rejoigne ma place. Au passage, je remarquai qu’en dehors de l’endroit où j’étais assise, il n’y avait plus un seul siège de libre. Hors de question de déménager, d’ailleurs je n’étais plus sûre d’en avoir vraiment ...
... envie.
Le casque du baladeur reprit sa place sur mes oreilles, et j’appuyai ma tête contre la vitre, à la recherche d’un peu de fraîcheur. Je sentais mes seins tendre le tissu de ma robe, tandis que le haut de mes cuisses palpitait d’une envie sournoise. «Folle, me dis-je.Décidément, un rien te met dans tous tes états ! Arrête donc de te faire des films !» Les yeux clos, je me concentrai sur la musique. Malheureusement (ou heureusement), les plaintes sensuelles du saxophone n’étaient pas faites pour calmer mes sens affolés ! J’étais dans une impasse complète, incapable de résister au désir puissant qui m’assaillait.
— La place est libre ?
J’ouvris les yeux, affolée, et découvris le séducteur debout dans l’allée, me montrant le siège qui était à côté de moi, et sur lequel était posé mon sac à main. Bien sûr qu’elle était libre, il le savait parfaitement, la question n’était que de politesse.
— Cela ne vous dérange pas si je m’assieds près de vous ?
Que pouvais-je répondre à cela ! Je retirai mon sac, mon regard plongé dans le sien. «Les dés sont jetés, rien ne va plus !» me suis-je dit.
Je sentis ses doigts sur ma main gauche, posée sur l’accoudoir. Ils étaient chauds, doux… Je les agrippai, comme une noyée s’agrippe à une bouée. Je n’étais plus capable de penser, envahie par un désir puissant qui balayait tout sur son passage, telle une lame de fond. Doucement, il retira le casque de mes oreilles, tandis qu’il caressait mon bras délicatement. Il remonta l’accoudoir, ...