Secrets de voyage
Datte: 07/12/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
voyage,
train,
toilettes,
fsoumise,
hdomine,
Oral
pénétratio,
confession,
Auteur: Isabelle Loredan, Source: Revebebe
Je m’en souviens comme si c’était hier…
Ce jour de juillet, j’étais sur le quai de la gare, prête à partir quelque temps en vacances dans le Sud. Du haut de mes vingt ans, j’affichais une assurance qui n’était pourtant que façade. Ça n’était pas la première fois que je voyageais seule, et je n’aimais pas vraiment. Les heures étaient longues, et j’étais incapable (et le suis toujours) de lire en roulant, même en train. Heureusement, j’avais prévu de la musique, mon baladeur dormait au fond de mon sac à main, de quoi m’occuper un moment. Malgré l’heure matinale, il faisait déjà chaud. J’avais bien fait de mettre une petite robe légère. Celle-ci, cintrée à la taille, était boutonnée sur toute sa longueur et offrait de larges décolletés en V sur la poitrine et dans le dos, laissant à nu ma peau bronzée.
Le train Corail arriva, et je m’installai, comme à mon habitude, en milieu de wagon, là où deux banquettes se faisaient face. J’aimais avoir mes aises, et le peu de passagers présents le permettait sans que cela ne prive quiconque d’un siège. Après avoir placé mes bagages dans le filet, je m’installai confortablement côté vitre, sortis mon baladeur et enclenchai une cassette. Les paysages défilèrent devant mes yeux tandis que mon esprit vagabondait, porté par les mélodies deBarclay James Harvest.
C’est alors que je le vis. Je ne voyais même que lui à vrai dire. Sa tête venait s’encadrer juste entre les deux sièges qui me faisaient face. Il était assis quelques rangs ...
... devant moi, de l’autre côté de la travée. Jeune homme brun et énigmatique, il me regardait attentivement. Sur le coup, cela ne m’interpella pas plus que cela, après tout, je l’avais bien regardé aussi ! Le temps passa, les kilomètres défilèrent, mais chaque fois que mon regard se portait ailleurs que sur le paysage, je le voyais qui continuait de m’observer. Son regard était celui d’un homme sûr de lui, ou plutôt celui du chat qui regarde la souris qu’il va bientôt occire. Je me sentis totalement magnétisée par cet inconnu, sans arriver à me l’expliquer.
Que m’arrivait-il ? Des vagues de chaleur m’assaillaient tandis que je sentais le rouge monter à mes joues. Il ne manquait plus que cela, que je rougisse ! Sûr qu’il le remarquerait et qu’il en tirerait fierté. Pire… N’allait-il pas s’imaginer… Quoi d’ailleurs ? Il n’y avait rien à s’imaginer ! Certes, il était loin d’être laid, mais enfin, je ne pouvais pas ressentir quelque chose pour quelqu’un que je ne connaissais pas une heure avant, c’était impossible !
Après un arrêt en gare, le wagon s’était empli de quelques familles. Les enfants jouaient plus ou moins bruyamment derrière moi, les discussions s’animaient, pas toujours très discrètes, au fur et à mesure que la chaleur montait. Mon malaise allait en s’accroissant, je ne savais désormais plus où poser mes yeux, ce qui semblait énormément amuser mon observateur. Je décidai d’aller fumer une cigarette dans le soufflet, histoire de me redonner une contenance. Au moins ...