Mister Hyde - 22 et 23
Datte: 03/12/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LVolante, Source: Hds
... sa croupe, mirent fin à son espoir. Elle cria et sut aussitôt que c’était une erreur.
• Compte ! Ça t’aidera.
• Un ! gémit-elle.
Le second coup arriva à l’inverse du premier, elle compta. Le troisième survint par le haut, elle sentit quelques lanières glisser entre ses fesses, elle compta. Mais pour le quatrième, elle hésita : c’était plus une caresse qu’une meurtrissure, Frédéric s’étant contenté de promener le martinet le long de sa raie entrouverte. Finalement, elle ne le compta pas. Il n’en fut pas de même pour les suivants qui vinrent abruptement mourir entre ses cuisses : sur sa raie, sa fente et son clitoris. Puis tout cessa et elle ressentit une sorte de vide, comme si on la privait soudainement d’une chose essentielle à sa vie. Et l’impression dura jusqu’à ce que la main de Frédéric vienne apaiser le feu naissant. Durant ces quelques secondes, elle crût que c’était le fouet qui lui manquait mais dès que les doigts apaisants frôlèrent ses contusions, elle comprit que c’était le contact qui lui faisait défaut, plus précisément encore, le simple fait qu’on s’occupât d’elle. En un instant, elle prit conscience qu’elle avait toujours voulu être prise en main et surtout, dorlotée : peu lui importait d’être brutalisée tant qu’elle serait récompensée par la douceur dont on la choyait et qu’elle éprouvait maintenant. Elle tourna la tête et remercia l’homme d’un sourire qu’il lui retourna avec un soupçon de tristesse qu’elle ne saisit pas.
Toujours comme en ...
... dansant, l’homme lui fit quitter le fauteuil et la position offerte qu’elle occupait. Elle se retrouva debout. Ses chairs se tendirent et elle sentit la brûlure de ses cuisses qui désormais se frôlaient. Elle eut également l’impression que ses fesses s’étaient alourdies, tout comme ses seins qui pointaient fièrement. Elle s’attendait à ce qu’il parlât mais il n’en fit rien, il se contenta de s’asseoir et de l’observer. L’état de nudité dans lequel elle se trouvait se mit à la gêner. Des hommes l’avaient vue nue, bien sûr, mais aucun ne l’avait regardée avec une telle acuité. Elle eut aussitôt l’impression d’être un bibelot dans une salle des ventes, une esclave présentée au marché. Jamais elle n’avait éprouvé pareille sensation d’excitation : combien valait-elle ?… Pour lui ou… pour les hommes en général ?
La voix de Frédéric la sortit de ses pensées. Cette fois, elle écouta attentivement.
• À quoi penses-tu ?
La sensation de brûlure monta de ses fesses à ses joues en un battement de cils. Allait-elle répondre la vérité ? Non ! elle ne pouvait pas dire ce à quoi elle pensait, elle aurait tellement honte…
Un léger crispement de la bouche : Frédéric était agacé.
• Est-ce à ce point stupide ?
• Stupide… Non ! Je ne crois pas…
• Et bien qu’est-ce, alors… ?
• C’est que… Je…
• Aurais-tu honte ?
• Euh… ! Oui…
• Honte de l’avoir pensé ou honte de le dire ?
Fanny serra les cuisses et se contorsionna mais les mots finirent par franchir ses lèvres.
• De ...