Mister Hyde - 22 et 23
Datte: 03/12/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LVolante, Source: Hds
... cuisses. Là, il se sépara en delta, la branche principale suivant, sur une courte distance, la fente du sexe, avant de se perdre au sol ou elle forma un petit lac tandis que les deux autres bras couraient languissamment le long de ses cuisses.
Fanny n’en était pas revenue. La bave qui s’échappait de sa bouche… Cela l’avait dégoûtée. Elle s’était sentie salie par ce contact visqueux. Plus encore, elle avait eu l’impression de se cracher dessus et d’exprimer une détestation de son corps qu’elle ne ressentait pas. Pourtant, elle n’avait pas regimbé lorsque Frédéric l’avait affublée d’un instrument de torture qui l’aidait à garder la bouche ouverte au maximum et donc, à saliver toujours plus.
Elle changea cependant d’avis sur les glaires qui la parcouraient quand le ruisselet atteignit son sexe. Le contact chaud et humide de sa salive avec son clitoris fut pour elle une révélation : il eut suffi d’une pression à peine supérieure pour qu’elle atteignît l’orgasme.
Cela fit sourire Frédéric qui, patiemment, la regardait.
• Sens-tu, lui dit-il en collant la bosse de son pantalon à l’hémistiche de ses fesses, comme ce qui paraît écœurant peut devenir délicieux ?
Fanny opina. Ce qui eut pour effet de libérer encore plus de salive. Le liquide gluant coula plus vite et s’enfonça entre ses lèvres que le plaisir avait ouvertes. Ses genoux plièrent tant le choc fut rude, bien que bref. Derrière elle, elle sentit la queue de l’homme gonfler encore. Elle était prête à ...
... l’accueillir. Elle n’attendait d’ailleurs que ça. Cependant, elle sut d’instinct que cela n’arriverait pas. Pas avant très longtemps.
***
Inexplicablement, le temps s’étira pour Fanny alors qu’il parut si court à Frédéric. Elle ne sentit les mains de l’homme courir le long de sa silhouette qu’après ce qui lui semblât d’interminables minutes tandis qu’il n’avait pas fallu aux doigts de Frédéric plus d’une seconde pour partir à l’assaut de ce corps encore inconnu.
Lorsqu’elle prit enfin conscience des caresses qu’il lui prodiguait, Fanny se figea, tétanisée par la douceur gluante des mains qui la possédaient. Puis, lentement, elle ondula, au rythme lancinant des doigts qui, désormais, fouillaient son sexe. L’orgasme la prit avec une telle intensité qu’elle s’effondra entre les bras de l’homme.
***
Frédéric emporta la jeune femme à demi consciente jusqu’à la salle d’eau où il la lava patiemment à l’aide d’un gant de toilette. Fanny ronronna de vagues paroles de contentement et sortit de sa somnolence. Elle était propre, nue et réveillée, débarrassée de l’inconfortable instrument qui maintenait sa bouche ouverte.
Frédéric lui sourit et lui tendit la main. Elle le suivit dans le salon.
• À quatre pattes sur le fauteuil, dit-il en la projetant loin de lui dans un langoureux mouvement de valse.
Elle obéit sans réfléchir, cambrant le dos, tendant les fesses dans l’expectative d’être prise, enfin. Un sifflement, le choc des lanières explosant sur les chairs tendres de ...