1. Miroir déformant (1)


    Datte: 02/12/2019, Catégories: Divers, Auteur: Mir, Source: Xstory

    ... étage. Je ne pouvais me permettre aucun bruit. Chaque déplacement me rapprochait d’eux, mais me faisait craindre un faux-pas, un bout de métal heurté, jusqu’à ce que je réalise que mon corps lui-même faisait à mes oreilles un terrible vacarme. Mon cœur battait au rythme d’un sexe en pénétrant un autre, puissamment, mais surtout le jeu de mes jambes commençait à produire entre mes cuisses un frottement mouillé évoquant celui que j’entendais provenir du rez-de-chaussée.
    
    Je les entendais à nouveau distinctement. Cette partie de l’étage ne comportait pas de mur et ouvrait en partie sur le niveau inférieur, comme une immense mezzanine. Je poursuivis mon avancée à quatre pattes, relevant ma jupe pour ne pas la salir. Les bruits s’étaient interrompus, mais il lui parlait. Il avait assez limé une chatte trop large, il voulait maintenant se sentir bien serré en elle. Elle ne répondait rien.
    
    J’avançais jusqu’au bord de ma mezzanine voyeuse, jusqu’à les distinguer. Une série de caisses abandonnées me cachait. Elle était en dessous, bien évidemment, soumise, allongée sur le ventre, jambes largement écartées, les mains sur les fesses offrant mieux ses orifices au plaisir, le buste à moitié relevé par une cantine métallique sur laquelle ils avaient placé un coussin. Ses seins, écrasés par le poids du corps qui la pénétrait, devaient s’enfoncer durement dans la ouate jusqu’à sentir la dureté du métal en dessous. J’imaginais ses tétons frottant contre le coussin et râpant la caisse ...
    ... à chaque coup de hanches la plaquant contre ce support, son clitoris en contact direct avec le métal – le coussin étant trop petit pour descendre jusqu’à son sexe – et gonflant à chaque aller-retour, le moindre mouvement la soumettant à un dur plaisir qu’elle ne pouvait que réclamer encore et encore.
    
    Lui, agrippant tantôt ses hanches, tantôt ses épaules recommençaient à glisser en elle, très lentement, en lui disant qu’il allait la lui mettre bien profond dans le cul maintenant qu’elle avait lubrifié correctement sa queue, la sodomiser jusqu’à ce qu’il l’emplisse totalement, de sa bite et de son sperme. Elle gémissait à nouveau doucement, au rythme de ses gestes, un gémissement presque continu aussi faible qu’un murmure, où se mêlaient supplique et soumission. Oh oui, elle le voulait dans son cul, écartelée par cette queue qui glissait trop bien en elle, elle voulait se sentir forcée, élargie sous son érection.
    
    Je les voyais de dos / trois quarts droit.
    
    Il plaquait sa main gauche sur son épaule, la droite sur sa fesse, agrippant sa main à elle. Brusquement, il attrapa ses cheveux et lui tira la tête en arrière, relevant son visage vers la droite. Je vis alors ses yeux fermés, sa bouche ouverte et ses lèvres qui, en même temps que sa chatte, auraient voulu s’offrir à cette queue. Il voulait qu’elle le dise.
    
    — S’il te plaît...
    
    — Je veux l’entendre.
    
    Il poursuivait son lent coulissement en elle, mais lui refusait le mouvement ample et profond qu’elle tentait ...