Chez Véro, coiffeuse pour hommes
Datte: 20/03/2018,
Catégories:
fh,
coiffure,
pénétratio,
amiamour,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... !
C’est alors que j’ai eu la révélation !
Un de mes bons copains – non, soyons franche : mon très bon copain d’enfance (qui est même parfois un peu plus qu’un copain) – a des activités un peu… louches, mais, à prime vue, très lucratives. Je n’ai jamais bien su s’il était souteneur ou quoi, mais quand je lui ai fait part de ma petite idée et de mon éventuel petit commerce, il me regarda d’abord interloqué :
— Euh, Véro, t’es sûre de ce que tu avances ?
— Oui, quand même, j’y ai bien réfléchi… Écoute, Ludo, t’en connais beaucoup, toi, des coiffeuses qui feraient ce genre de… euh… coupe, d’extra ?
— Non ! Des masseuses, oui. Des kinésithérapeutes, aussi. Même des psys…
Adossée à ma chaise, je souris :
— Tu vois ! Alors, pourquoi pas des coiffeuses ? Mais… défense de toucher !
— Ah toi, t’es bonne ! Tu allumes le client et tu tires ta révérence avant qu’il ne pète complètement une durite ! Ah, ces femmes !
— Tu n’y crois pas ?
— Ben, Véro, pour être franc, faudrait que tu attaches tes clients sur le fauteuil, et solidement, sinon…
— Ah ça, c’en est une bonne d’idée ! Et même que ça rajouterait un petit plus assez… croquignol ! Non ?
— On peut le dire comme ça…
Il m’a alors regardée intensément ; je voyais distinctement les rouages de son cerveau tourner à plein tube. Il était en train de faire une mini étude de faisabilité. Puis d’un coup, il a regardé le plafond ; je n’ai pas souvenir qu’il y eût là-haut quelque chose de si particulier, mais il l’a ...
... bien reluqué durant une bonne minute sans rien dire. Ensuite, il s’est tourné vers moi et m’a demandé :
— Et c’est quand que tu veux lancer ton truc ?
— Le plus vite possible !
— Mouais…
— Tu veux bien m’aider ? Dis, Ludo ?
Il s’est accoudé à la table et m’a dit alors :
— OK, je veux bien t’aider pour monter ta petite boîte, mais je pose deux conditions, non négociables !
— Non négociables ? Comment ça ?
— Oui : petit un, avant toute chose, tu me fais une « répétition » sur au moins trois bonshommes que j’aurai choisis, histoire de voir si c’est viable, de régler les points de détail, et tout le toutim, tu comprends ?
— Oui… ça se tient… Et je fais ma répétition où ?
— Pas de problème : je peux avoir à disposition un salon de coiffure pour une soirée.
— Tu en as de la chance, toi !
— Je ne sais pas si c’est précisément de la chance… répondit-il d’un sourire carnassier.
Je me suis accoudée à mon tour sur la table :
— Et c’est quoi, ton petit deux ?
— Tu subis un entraînement commando pour savoir te défendre dans n’importe quelle condition !
— Entraînement commando !?
— Oui, ma petite Véro ! Tu ne sais pas à quel point il y a des tas de tarés en liberté dans la nature ! Et je ne tiens pas à venir identifier ton joli petit corps à la morgue. Je l’ai malheureusement fait par deux fois dans ma vie et j’ai décrété : plus jamais !
— T’exagères, là !
— Non, je suis sérieux, tristement sérieux ! Et prudent : c’est pour ça d’ailleurs que mes petites affaires ...