Chez Véro, coiffeuse pour hommes
Datte: 20/03/2018,
Catégories:
fh,
coiffure,
pénétratio,
amiamour,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé l’odeur du shampoing et le contact soyeux des cheveux. Pas étonnant donc que je sois devenue coiffeuse, dès que j’ai pu le faire, c’est-à-dire le plus vite possible. Fière de mon diplôme et de ma vocation, je suis entrée de plain-pied dans le monde merveilleux des adultes et du travail. Le seul ennui est qu’on m’avait peint ce monde avec une énorme couche de rose bonbon : la réalité était plutôt vert caca d’oie…
J’en ai fait des salons, avec des patronnes hystériques complètement à la masse et des patrons libidineux aux mains baladeuses ! Des salons, des grands, des petits, des moyens, des indépendants, des franchisés, des chaînes… de tout et souvent de rien !
Pourtant, j’aimais et j’aime toujours manier les ciseaux et sculpter les chevelures, brosser par-ci pour donner du mouvement, plaquer par-là pour donner une contenance, et aussi écouter tout ce qu’on m’avoue parfois à demi-mot… C’est fou ce qu’on peut vous raconter ! Les confidences parfois curieuses et saugrenues, ça fait partie de l’attrait du métier, de son charme désuet.
Au bout de quelques années, j’avais enfin amassé un petit pécule et j’avais décidé d’être vaillamment patronne à la place de la patronne. Hélas, la location d’un fonds de commerce, ajoutée aux charges diverses de notre belle administration eurent de quoi me faire douter de ma vocation, à tel point que je me suis demandé si je n’aurais pas été mieux derrière un guichet à tamponner des ...
... papiers idiots et à éructer « Au suivant ! ».
Mais voilà, la vie est faite de plein de petites choses qui surviennent sans vous avertir !
Les ciseaux aident aux contacts et aussi aux amours. Pas forcément le grand amour, celui avec un grand A qui dépasse les nuages et la Lune ; mais bon, ça se prend toujours. En tant que coiffeuse, mis à part le samedi, on a souvent des libertés et beaucoup de trous dans son emploi du temps. Alors qu’il était venu chez moi, mon dernier petit copain casse-croûte du moment avait eu besoin d’une petite coupe. Comme je n’avais pas grand-chose à faire ce jour-là – un mardi, si je me souviens bien – j’avais décidé de joindre l’utile à l’agréable : c’est ainsi qu’il me vit surgir uniquement habillée d’une blouse blanche à boutons-pressions…
Je n’ai jamais réussi à finir sa coupe, tant les frôlements, les plongées dans mon décolleté l’empêchèrent de rester calme. Il faut pourtant savoir rester immobile, surtout quand la coiffeuse manipule un rasoir à l’ancienne…
Je venais juste d’en finir avec lui ; enfin, c’est plutôt lui qui en avait fini avec moi. Je reposais sur le lit, les bras en croix, béate et heureuse de ma jouissance. Il me caressait distraitement le ventre et les seins quand, tout à coup, il lança, le regard perdu dans les méandres du plafond :
— C’était… comment dire ça… c’était complètement dingue mais terriblement excitant ! Mieux encore qu’un massage thaïlandais ! C’était… délirant de sensualité de se faire coiffer ainsi ...