1. Comment j'ai pu sauter Surloca Zillon (2)


    Datte: 30/11/2019, Catégories: Divers, Auteur: megalosex, Source: Xstory

    ... proportionnée avec des yeux d’un bleu profond. On sait qu’elle est la fille d’un médecin et qu’elle a trois autres sœurs.
    
    Son arrivée a provoqué une petite révolution : une femme dans un commissariat ! Dès le début, le commandant Wolf l’a pris sous son aile ; précaution utile avec tous ces mâles qui avaient un prétexte pour venir rôder près de son bureau.
    
    Les choses ont commencé à se gâter quand elle a trouvé des petits mots, discrètement placés sous le pied de sa lampe de bureau. Comment arrivaient-ils jusque-là ? Mystère. Pas des petits mots doux : du brutal. Les premiers venaient d’admirateurs, du style :
    
    « T’as un beau cul, tu sais ? » ou « Tu dois avoir de sacrés beaux nichons ! » et même : « Avec les jolies jambes que t’as, tu pourrais porter des minijupes. Moi ça me plairait bien ! »
    
    Puis est venu le tour des vantards :
    
    « J’ai une grosse bite... ça te dit ? » ou alors « Ma queue fait vingt-cinq centimètres, tu veux la voir ? » et la meilleure « J’ai une bite de trente centimètres sur quinze. Si tu pouvais me branler ? » Putain, prendre la circonférence pour le diamètre !
    
    Teresa a estimé que les bornes étaient franchies, quand elle a reçu des messages très explicites, et très imagés, vous vous doutez bien :
    
    « Tu veux ma courgette dans ton abricot juteux ? » et celui-ci, qui a tout déclenché :
    
    « J’aimerais tremper mon gros concombre dans ta moule baveuse ! »
    
    Alors, là, Teresa, elle a trempé... sa plume dans le vitriol et elle a adressé une ...
    ... lettre bien sentie au colonel Xavier Story, chef de la police de San Antonio !Himself ! Et ça n’a pas traîné ! Cinq jours plus tard, Le colonel Story débarquait au commissariat.
    
    Il l’a carrément fait fermer durant une bonne demi-heure pour nous réunir, tous, dans la salle de répartition. Une fois tous entrés, nous étions les uns sur les autres (ben oui), la pièce n’étant pas assez grande pour nous accueillir dignement. Il est monté sur une table et il nous a fait un petit discours, bien senti aussi :
    
    « Messieurs, ce que j’ai appris... c’est du propre ! Cependant pour maintenir l’honneur de la police de San Antonio, nous allons laver notre linge sale, en famille ! Aussi, j’ai décidé, pour le moment, que les actes répréhensibles qui ont été commis ici, soient désormais passibles de quinze jours de suspension de fonction... et si le coupable ne se dénonce pas lui-même, eh bien le commissariat sera fermé quinze jours, et le motif de la fermeture sera affiché sur la porte d’entrée ! » a-t-il ajouté avec un sourire mauvais.
    
    Puis il a fait approcher Teresa : « Je veux que vous tous, ici, en parlant de Teresa March, affirment, haut et fort, qu’ils la savent honnête ! »
    
    Depuis, c’est le calme plat. Le plus drôle, c’est que ceux qui sont amenés à passer devant le bureau de Teresa, change de côté ! On est jamais trop prudent...
    
    Et le capitaine Eddy... un sage, celui-là, pas loin de la retraite. Son job, c’est le démantèlement des maisons de jeux clandestines et des filières ...