1. Snowballs


    Datte: 29/11/2019, Catégories: fh, campagne, froid, intermast, Oral pénétratio, Auteur: Reylo-fics, Source: Revebebe

    ... désastre et son héritage miracle était perdu, mais elle n’était pas morte. C’était un début.
    
    — Tournez-vous, s’il vous plaît, dit-elle d’une petite voix.
    
    Il balbutia des excuses, et alla s’asseoir à l’autre bout de la pièce, sur un lit une-place que Jordan n’avait pas remarqué jusqu’alors. Agenouillée devant la marmite d’eau chaude, Jordan retira son soutien-gorge et entreprit de se savonner, au gant, sur tout le corps. Elle sentait le regard brûlant de Ben Hodges sur sa peau. Mais que pouvait-elle dire ? Elle était de dos, il n’y avait qu’une pièce. Et puis il l’avait déshabillée, la veille, et donc probablement déjà reluquée largement. Inutile de faire une scène pour rien.
    
    Lorsqu’elle eut fini, elle noua ses cheveux en un triple chignon, enfila des sous-vêtements et son jean. Elle garda les chaussettes de laine, si chaudes sur ses pieds (impossible d’enfiler des chaussures, mais quel usage avait-elle de chaussures ? Elle était coincée ici pour quelques jours, visiblement !), et saisit son t-shirt avec une grimace. Elle avait voyagé douze heures dedans, transpiré, dormi à l’intérieur. Il empestait la transpiration et le chien mouillé.
    
    Elle se tourna, brandissant son t-shirt puant :
    
    — Ben, est-ce que vous auriez une chemise à me prêter le temps que je lave la mienne ?
    
    Ben approcha, perplexe.
    
    — Une chemise oui… mais pas à votre taille !
    — Ça ne fait rien, c’est juste pour me dépanner quelques heures. S’il vous plaît…
    
    Il acquiesça, et ouvrit une malle à ...
    ... côté du lit, de laquelle il sortit une chemise à carreaux rouges et noirs. Jordan la déplia… c’était assez grand pour lui faire une robe ! Elle l’enfila et la boutonna. La flanelle était épaisse et chaude, le tissu sentait le savon et le feu de bois. Elle se sentit revigorée. Elle profita de l’eau tiède de la marmite pour frictionner son t-shirt avec le morceau de savon, le rinça et essora soigneusement, et regardant autour d’elle, trouva un fil pour l’étendre. Il y avait déjà une serviette et des chaussettes qui y pendaient, retenues par des pinces à linge.
    
    Ben, solitaire et montagnard depuis bien des années, la regarda faire, médusé. Elle lui parut d’une beauté surnaturelle, avec ses chignons improbables et cette chemise – sa chemise – bien trop grande pour elle, dont elle avait retroussé les manches pour faire sa lessive.
    
    — Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle après avoir étendu son t-shirt, et il referma vivement la bouche.
    — Rien… rien. Cette… couleur vous va bien.
    
    Jordan rougit un peu. Elle connaissait ce regard, et elle ne s’était pas attendue à le trouver ici, dans les yeux de cette espèce d’homme des cavernes. Mais parce qu’il avait cette lueur dans les yeux, elle s’attarda sur lui. Au premier abord, il ressemblait à un bûcheron velu. Grandes mains, grands poils, grands pieds, grandes épaules, grande bouche… un jean crasseux, une chemise à carreaux identique à celle qu’elle portait, des chaussettes épaisses – ses bottes de ranger étaient restées près de la ...
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