Snowballs
Datte: 29/11/2019,
Catégories:
fh,
campagne,
froid,
intermast,
Oral
pénétratio,
Auteur: Reylo-fics, Source: Revebebe
... fallait pas être si grand. Pousse-toi un peu.
— Pousse-moi toi-même !
Ah c’était comme ça ! Elle se recroquevilla au sol, prit son élan et poussa aussi fort que possible pour le dégager du matelas. Il ne bougea pas d’un millimètre, et parut beaucoup s’amuser.
Alors elle s’empara d’un coussin et entreprit de le chasser à coups de mousse dans le visage. En quelques instants, la soirée dégénéra. Ben saisit le poignet de Jordan, la fit basculer sur lui. Elle se débattit en riant, et il roula sur elle pour la bloquer au sol. Les mains au-dessus de la tête, elle haussa les sourcils d’un air malicieux :
— Et maintenant, mon grand ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
— Le numéro quatre, dit-il.
Un sourire illumina le visage de Jordan.
La nuit accueillit les numéros quatre à sept.
Pour Ben, deux et trois.
Lorsqu’ils s’endormirent enfin, blottis dans les bras l’un de l’autre sur le matelas trop petit, leurs peaux étaient encore humides de sueur, de salive et de sperme. Leurs cheveux collaient sur leurs fronts et leurs lèvres étaient rouges et enflées d’avoir trop sucé, trop embrassé, trop léché.
Ben fut réveillé par des lèvres gourmandes sur son sexe. Il jouit dans la bouche de Jordan, et trop fébrile pour bander de nouveau, il l’installa sur le fauteuil pour la faire venir à son tour, avec sa bouche. Ils semblaient ne plus pouvoir – ne plus vouloir – se passer du sexe de l’autre. Ils y revenaient sans cesse, compulsivement.
Pourtant il fallut s’équiper pour ...
... le froid, quitter la chaleur confortable de la cheminée, et sortir sur la motoneige. Un nouveau mètre était tombé. La campagne était blanche. Jordan, cramponnée à Ben, emmitouflée sous plusieurs épaisseurs de doudounes superposées, n’avait aucune idée d’où ils étaient, ni de comment Ben parvenait à s’orienter dans cette campagne étincelante. Il leur fallut trois heures pour atteindre Missoula.
Jordan franchit les portes de l’office notarial à 14 heures, et Ben prit place dans le café d’en face pour l’attendre.
Lorsqu’elle ressortit, son visage était fermé.
Ben se précipita à sa rencontre :
— Qu’est-ce qu’il y a ? Une mauvaise nouvelle ?
— Non, dit-elle. Il n’y avait ni arnaque ni piège. Je suis maintenant la propriétaire d’une maison victorienne dans le Montana.
Ben haussa les sourcils :
— Et ce n’est pas bien ? Je ne comprends pas.
Jordan leva le visage vers lui :
— Ça veut dire que j’ai fini ce que je venais faire ici, Ben. Il ne me reste plus qu’à rentrer chez moi. En Angleterre. Et…
Ses yeux s’emplirent de larmes :
— Et toi tu habites ici, à 7000 kilomètres de chez moi, et je ne te reverrai plus jamais, et…
Ben plia les genoux les mains sur ses épaules :
— Hé, regarde-moi. Tu es propriétaire d’une maison ici, maintenant. Je peux m’occuper de la revendre pour toi, si tu veux. Et si tu ne veux pas, alors tu devras revenir t’en occuper. On se reverra ! C’est pas fini. Pas si nous ne le voulons pas. D’accord ?
Elle hocha la tête :
— ...