Snowballs - Histoires de Sexe

Snowballs

... son vagin et la langue dans sa bouche. Ils étaient comme connectés, reliés par leurs bouches et leurs mains, assis sur les fourrures devant le foyer, et la pièce parut soudain chaude et silencieuse, à la quiétude troublée seulement par leurs soupirs et le frottement de leurs peaux. Puis Jordan n’y tint plus et détacha leurs bouches, indifférente au fil de salive qui s’étira entre leurs lèvres :

— J’en peux plus, dit-elle. Je te veux en moi. Maintenant. S’il te plaît…

Ben sourit et la fit basculer sur la fourrure, les doigts toujours profondément enfoncés en elle, la guidant sous lui. Il les retira lentement, et se positionna entre ses jambes, en appui sur un coude. Jordan noua les bras autour de sa nuque et l’attira à elle pour l’embrasser de nouveau. Elle voulait le regarder dans les yeux, bouche contre bouche, quand il la pénétrerait. Elle sentit le dos de sa main remonter contre l’intérieur de sa cuisse, alors que le poing à la base de son pénis, il en guidait le gland contre elle. C’était ferme et moelleux à la fois. Jordan tressaillit lorsqu’elle le sentit prendre place entre ses lèvres, monter et descendre le long de sa fente, se lubrifier à ses propres sucs.

Elle lui mordit la lèvre, les mains tremblantes.

— S’il te plaît, murmura-t-elle.

Alors il s’enfonça. Lentement, sentant ses parois se dilater autour de lui. Ben la vit battre des paupières, transporté par son propre plaisir.

— Putain, tu es si chaude, grogna-t-il, les yeux mi-clos, alors qu’il ...

... continuait sa poussée.

Est-ce que c’était un compliment ?

Accrochée à sa nuque, le front contre le sien, elle écartait les jambes autant que possible pour faciliter la pénétration. Il était objectivement massif. De partout. Elle sentait son vagin s’étirer sous sa poussée, une sensation à la fois étrangement incommodante et satisfaisante. Il s’enfonçait dans sa chair, centimètre par centimètre, et son propre ventre s’habituait à l’intrusion, la laissant frémissante. Lorsqu’il fut entièrement en elle, il s’arrêta et l’embrassa encore. Elle baissa les yeux pour voir leurs deux pubis ainsi connectés, reliant leurs toisons bouclées. La main droite de Ben descendit sous ses reins pour la soutenir, et la souleva légèrement. Alors il bascula le bassin et Jordan vit la verge luisante sortir de son corps, sur presque toute sa longueur, et revenir en elle, d’un coup qui lui arracha un soupir. La vision du pénis de Ben allant et venant en elle avait quelque chose de terriblement aphrodisiaque. Elle était comme l’actrice de son propre porno. En cinq dimensions : volume, odeurs, sensations. Haute définition.

Le meilleur porno au monde.

Elle savait qu’elle pourrait se masturber dessus à sa seule évocation pendant les mois à venir. Le mouvement de Ben au fond d’elle, flux et reflux, flux et reflux, faisait monter le sang dans ses joues et le désir dans ses reins.

Flux et reflux… Flux et reflux.

C’était si bon, elle en aurait pleuré. Il resserra subtilement la main dans son ...