1. De Castelroche à Maravelle


    Datte: 25/11/2019, Catégories: fh, hagé, jeunes, couleurs, prost, bain, forêt, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, aventure, merveille, Auteur: Skratsch, Source: Revebebe

    ... il y avait quelque chose de crispant dans sa manière de lui rappeler qu’elle appartenait à une race aux sens plus affutés que la sienne.
    
    Néanmoins, il comprenait maintenant mieux pourquoi elle avait décidé de quitter la ville en pleine après-midi plutôt qu’à l’aube, et il ne fut pas mécontent de la voir s’éloigner du sentier forestier pour chercher un lieu où dormir.
    
    Il hésita malgré tout un bref instant à la suivre ; le crépuscule ne lui permettait déjà plus de distinguer grand-chose dans les épaisses broussailles à travers lesquelles l’entraînait sa guide, et il devait donc se fier entièrement à elle, ce qui ne l’enchantait guère. Il se força néanmoins à lui emboîter le pas et finit après quelques minutes par débouler dans ce qui semblait être une petite clairière. Il entendait tout proche le bruit d’un cours d’eau, et même d’une cascade, mais tout ça se perdait dans la pénombre.
    
    — Nous ne risquons pas d’être dérangés pendant la nuit par des moustiques ou des couleuvres ?
    — Ne vous en faites pas, répondit l’elfe qui était occupée à déballer ses affaires de couchage et ses provisions, les seuls serpents que vous trouverez dans ce genre d’endroit sont d’inoffensives couleuvres, et les moustiques ne commenceront à chercher du sang que dans une lune et demi. Par ailleurs nous ne sommes sur le territoire d’aucun prédateur susceptible de nous inquiéter, à part les blaireaux et les ratons-laveurs qui risquent de manger nos rations de voyage si nous ne prenons pas ...
    ... quelques précautions.
    
    Le jeune guerrier émit un nouveau grognement, pas vraiment rassuré. L’idée de dormir avec des couleuvres et des blaireaux ne l’effrayait pas, mais l’enchantait encore moins. Il jeta néanmoins son sac au sol et partit chercher du bois pour le feu, histoire de ne pas manger cru.
    
    ***
    
    An 1572, Jour du Frêne, septième heure après la mi-nuitForêt de Maravelle
    
    Eredur poussa un grognement ensommeillé.
    
    Il garda les yeux fermés un moment, pour profiter encore quelques instants de l’obscurité de ses paupières closes. L’air qui pénétrait dans ses poumons était frais et humide, porteur de senteurs boisées et d’autres parfums qu’il ne parvenait guère à identifier, en pur produit de la ville qu’il était. Le chant des oiseaux et le bruit de pas des petits mammifères qui couraient dans les herbes lui tirèrent une grimace, sans compter en fond sonore les perpétuelles chutes d’eaux de la cascade. Ces sonorités naturelles perturbaient ses habitudes.
    
    Il remua un peu et poussa un grognement plus rauque. Cette nuit passée sous une épaisse couverture à même le sol inégal de la forêt l’avait laissé courbaturé et chacun de ses muscles se rappelait à son bon souvenir dès qu’il esquissait un mouvement.
    
    Il finit par se redresser en se passant les doigts sur le visage, dans la barbe et les cheveux pour chasser la brume qui occupait son cerveau et jeta un rapide coup d’œil aux alentours.
    
    L’elfe n’était plus là.
    
    Il fut pris d’un bref élan de panique, avant de ...
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