De Castelroche à Maravelle
Datte: 25/11/2019,
Catégories:
fh,
hagé,
jeunes,
couleurs,
prost,
bain,
forêt,
voyage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
aventure,
merveille,
Auteur: Skratsch, Source: Revebebe
... puis l’aida à mettre son gilet. Il profita ensuite du fait qu’elle se levait et s’éloignait sans se retourner pour admirer la courbe de ses hanches et de ses fesses dans ce pantalon provoquant, et laissa échapper la remarque :
— Il n’y a qu’une voleuse pour s’habiller comme ça.
— C’est bien parce que j’ai l’air d’une voleuse que personne ne me soupçonne d’en être une, répondit-elle malicieusement avant d’enjamber la balustrade de la fenêtre et de disparaître.
Eredur conserva son mutisme et son immobilité un long moment, alors que le bruit des pas sur le pavé s’éloignait dans la rue, puis il se laissa tomber sur le lit en soupirant, le poignet sur les yeux. Elle ne l’avait même pas laissé croiser son regard avant de s’enfuir.
***
An 1572, Jour des Potiers, première heure après la mi-jourQuartier Aquourite, Castelroche
Eredur marchait au milieu d’hommes au teint basané vêtus de robes aux couleurs chatoyantes, en s’efforçant d’ignorer leurs regards hostiles. Il fut heureux d’être venu lui-même, déjà que les Aquourites dissimulaient mal leur hostilité envers lui, il n’osait penser comment aurait été accueillie une femme en pantalon, comme Haluna.
Ce peuple était d’un extrême raffinement, se promener dans ses rues exposait à un florilège de parfums, de musiques et de couleurs qu’on ne voyait nulle part ailleurs dans la ville ou même dans le reste du royaume, mais malgré les senteurs et les parures, ces hommes avaient un comportement plutôt rude, voire carrément ...
... fruste, quand on n’était pas des leurs. À part si on venait parler affaire.
Et c’était justement pour ça qu’Eredur était là.
À peine eut-il passé le rideau d’entrée des Mille et Un Plaisirs qu’il se mit à toussoter. La fumée des narguilés lui brûlait la gorge et les yeux, qui avaient par ailleurs du mal à s’habituer à l’obscurité ambiante. Une chose était sûre, ce n’était pas l’odeur des échoppes de parfums et d’épices qui régnait ici.
Après avoir attendu un peu que sa vue s’adapte, il s’engagea dans l’allée centrale en s’efforçant d’ignorer les corps avachis sur les coussins autour de lui et d’enjamber ceux qui s’étaient effondrés au milieu du passage, pour aller directement voir le géant hurte qui gardait la porte de l’arrière-salle.
— Je dois parler à Al Quraysh, grommela-t-il en se grattant la barbe, mal à l’aise.
Le hurte le toisa d’un air à la fois méprisant et moqueur mais ne décrocha pas les mâchoires. Eredur savait qu’il n’aimait pas parler à cause de sa voix aiguë, comme beaucoup d’eunuques, mais malgré son mutisme, il lui signifiait clairement par sa posture qu’il ne le laisserait pas passer pour si peu. Le jeune homme lâcha un soupir et écarta les pans de son gilet pour dévoiler un chaînon du collier qu’il portait. L’effet fut immédiat, la porte en chêne s’ouvrit presque d’elle-même devant lui.
Le couloir suivant était encore plus glauque, sombre et suffoquant que la première pièce, il évoqua tout de suite celui d’une prison au jeune guerrier qui ...