1. Cathédrale


    Datte: 22/11/2019, Catégories: f, fh, hplusag, amour, Masturbation Oral pénétratio, historique, fantastiqu, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    ... habitants n’est pas du tout la même.
    — Les maisons là-bas, c’est le quartier Saint-Leu : le quartier des bouchers, des filles de joie et surtout des teinturiers qui salissent tout.
    — En effet, l’eau est sale et nauséabonde. C’est répugnant.
    — Nous supportons cela. Avec la waide, la teinturerie représente l’une des richesses d’Amiens.
    — La waide ?
    — La waide ou la guède, c’est une plante à partir de laquelle on obtient cette teinture bleue qui fait la renommée de la cité. Sans elle, il n’y aurait pas de cathédrale. Arnaud a fait toute sa richesse en vendant les cocaignes de waide en Flandres et aussi sur les marchés de Champagne. Certains disent qu’Amiens est un pays de cocagne…
    
    Ainsi devisant, ils finissent leurs emplettes.
    
    —oooOooo—
    
    La nuit est tombée depuis longtemps mais, sur sa paillasse, dans un coin de la cuisine, Clémence n’arrive pas à trouver le sommeil. L’arrivée de Gaspard la préoccupe. Elle ne veut pas oublier Arnaud et Jehan. Or ce matin, pour la première fois, ils ont quitté son esprit pendant plus d’une heure. Elle est partagée, mais le plaisir qu’elle a éprouvé à côtoyer cet homme, ce n’est pas un péché quand même !
    
    Il faut qu’elle dorme, il y a de l’ouvrage demain ! Elle se concentre sur le travail du lendemain et, progressivement, plonge dans un demi-sommeil. Le souvenir de Gaspard lui traverse l’esprit et, rien qu’à ce souvenir, son corps se détend de bien-être. Elle n’a pas vraiment conscience de ses mains qui caressent son corps au ...
    ... travers de sa longue chemise de nuit. C’est quand elles atteignent sa poitrine qu’elle réagit. Cette sensation anormale la réveille ; voilà bien longtemps que ces masses de chair stérile ne lui faisaient plus aucun effet. Elle les touchait pourtant lors de sa toilette quotidienne, il lui arrivait même certains jours de se pincer les tétons sans autre résultat qu’une brûlure intense et douloureuse.
    
    Ce soir c’est différent. Elle éprouve une émotion qui se propage dans son ventre, ses seins ont repris vie. Légères, ses mains effleurent le tissu et, sous les infimes vibrations, sa peau se hérisse. Sous ses doigts, les mamelons deviennent durs, granuleux et les tétins se dressent repoussant la fine étoffe. Clémence se laisse aller à prolonger par des effleurements, puis des petits pincements, cet émoi qui électrise tout son corps. Elle rêve : ce ne sont plus ses mains, ce sont celles de Gaspard qui la caressent.
    
    Elle ne veut plus penser ; elle se laisse aller à ce bienheureux trouble qu’elle ne connaissait plus depuis si longtemps.
    
    Son ventre appelle, réclame. C’est une exigence qui dépasse sa volonté. Une main part se coller à son sexe, ses deux cuisses se referment dessus, comme un étau. Elle bascule sur le côté, en position fœtale, agitée de soubresauts, la respiration haletante. Convulsivement, son bassin bascule venant frotter son sexe sur la main raidie au travers de la chemise. Elle tremble, elle gémit, elle n’est plus que sensations violentes qui la font délirer.
    
    La ...
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