1. Une croisière de rêve ?


    Datte: 21/11/2019, Catégories: couplus, extracon, cocus, vacances, voyage, bateau, jalousie, échange, Partouze / Groupe confession, Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe

    ... chambre. En fait, c’est dans la salle de bain. J’appelle, pensant que c’est Sophie, et c’est bien elle qui arrive vivement dans la chambre, toute pomponnée et belle comme le jour. Bon dieu, qu’elle est belle, mon épouse !
    
    — Enfin tu émerges ! Comment te sens-tu ? Peux-tu te lever ? Il est déjà huit heures et demie, et nous sommes invités à la table du capitaine. Est-ce que tu pourras venir ?
    — Bonjour ma chérie. C’est bon de te voir si belle et si en forme. Pour moi, c’est un peu tôt. Je suis encore pas mal dans le brouillard, et quand je me suis levé pour aller aux toilettes j’ai encore été pris de nausées. Je vais rester au lit jusqu’à demain ; après, on verra. Je t’attendrai ce soir ; réveille-moi si je dors lorsque tu rentreras.
    — Ben, c’est qu’après la douche que tu m’as fait subir la nuit dernière, j’ai préféré dormir dans les fauteuils en les mettant l’un en face de l’autre. Ce matin, pendant que je déjeunais au restaurant, le capitaine m’a repérée et il est venu demander de tes nouvelles. Je lui ai raconté nos aventures nocturnes et la fin de nuit que j’avais subie. Il a compati et s’est absenté quelques minutes. Quand il est revenu, il m’a annoncé qu’il pouvait mettre à ma disposition une autre cabine dont la location avait été annulée au dernier moment. Du coup, je préfère y dormir jusqu’à ce que tu ailles mieux : j’ai bien vu la nuit dernière qu’en cas de problème je ne servais pas à grand-chose ! C’est super de leur part, non ? En plus, ce soir nous sommes ...
    ... invités par le capitaine à profiter de sa table. Je trouve ça vraiment bien de sa part. Comment te sens-tu ?
    — Mal. Je ne sais pas ce que m’a donné le médecin, mais j’ai le sentiment que ça ne m’aide pas beaucoup.
    — Tu as des patchs collés dans le cou, derrière les oreilles. Je crois que c’est ça qui te diffuse un médicament.
    — Mais oui, les patchs ! Ils sont valables une soixantaine d’heures mais il ne faut pas y toucher. Je ne sais plus pourquoi.
    — As-tu faim ? Tu veux qu’on te serve quelque chose dans la chambre ?
    — Non : ça risquerait de ressortir aussi sec. Je vais attendre demain. Va manger, je vais encore dormir ou regarder un peu la télé. Sois sérieuse, mon amour ; demain, je pense pouvoir m’occuper de ton cas.
    — D’accord. Dors bien, mon chéri. Je repasse te voir avant d’aller me coucher.
    — Elle est où, cette cabine qu’ils t’ont dégottée ? C’est quel numéro ?
    — C’est pas dans cette partie du bateau, plutôt en étage inférieur. Je te la montrerai quand tu iras mieux, avant de la rendre quand je reviendrai dormir avec toi. Il faut que j’y aille, le repas est à vingt heures trente, je suis déjà en retard. À tout à l’heure, mon chéri.
    
    J’ai eu droit à un chaste bisou sur le front et Sophie s’est littéralement enfuie de la chambre. J’ai regardé un peu la télé, mais ça me rendait encore nauséeux. J’ai voulu lire un peu ; mon livre m’est quasiment tombé des mains. Finalement, j’ai somnolé, dormi, somnolé encore.
    
    * * *
    
    Au lever du jour, une chose est sûre, c’est ...
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