1. Une croisière de rêve ?


    Datte: 21/11/2019, Catégories: couplus, extracon, cocus, vacances, voyage, bateau, jalousie, échange, Partouze / Groupe confession, Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe

    ... main et me propose de m’aider à aller dans la salle de bain pour vomir autant que possible. Je suis incapable de me lever, tout tourne autour de moi et mes jambes sont flageolantes. Je ne me souviens pas d’avoir déjà été si faible. La jeune femme s’appelle Chris ; elle me tend la bassine en me disant qu’il est préférable que je me vide avant de dormir. Merci pour l’image poétique, Chris !
    
    — Je vais faire de mon mieux. Je vais m’en occuper, ne vous inquiétez pas.
    
    Elle a fini par s’en aller. J’ai regardé la bassine avec un certain dégoût. J’ai la tête lourde et je ne me sens même pas capable de me redresser au-dessus de cette foutue bassine. Je me laisse glisser dans le sommeil.
    
    * * *
    
    Je vomis. Le spasme me réveille en sursaut. Où est la bassine ? À droite ? Je me tourne vers la droite et un geyser explose, arrosant le lit dans lequel dort tranquillement… Sophie. Elle pousse un hurlement et fait un bond hors du lit. Elle est trempée, la tête couverte de vomi nauséabond ! Évidemment, la bassine est à gauche. Le lit est souillé, ma femme hurle en secouant la tête. Ses cheveux sont gluants et collés. Je finis de me vider dans la bassine. Ma tête tourne, je me plie en deux, et dès que je sens la fin des spasmes je m’écroule du côté propre du lit. Quel bordel !
    
    Sophie a appelé le personnel de chambre. En quelques minutes, on me porte dans un fauteuil pendant que le lit est vidé de ses couverture et draps. Même le matelas est changé, tout est redressé en un temps ...
    ... record. Je peux me rallonger avec soulagement. Je flotte toujours dans une sorte de brouillard. Sophie est hystérique ; elle s’est douchée mais refuse de se recoucher dans le même lit que moi. Le personnel finit par la convaincre de finir sa nuit avant de s’adresser au capitaine pour régler son problème. Je replonge dans une nuit de brume et d’oubli.
    
    * * *
    
    J’ai émergé dans une chambre pleine de lumière ; les rideaux sont grand ouverts. Je cherche Sophie du regard mais elle n’est pas là, peut-être dans la salle de bain. D’ailleurs il faut que j’aille aux toilettes. Je me redresse sur mon lit, et instantanément la chambre se met à flotter comme si j’étais en apesanteur. Je réussis à me lever en me tenant aux murs et j’arrive juste à temps aux toilettes pour recommencer à vomir de la bile ; je n’ai plus rien dans l’estomac. Moi qui croyais que j’allais mieux… Je fais ce que j’ai à faire et me force à me relever pour passer à la salle de bain, pensant y trouver mon épouse. Ça va un peu mieux, mais Sophie n’est pas là non plus. Je me passe de l’eau sur le corps, me lave vite fait et je retourne dans mon lit. Là, je me sens mieux. Mon téléphone m’indique qu’on est déjà dans l’après midi : j’ai dormi presque vingt heures ! Je comprends pourquoi elle est partie se balader. En fait, je suis toujours un peu dans le cirage ; je sais bien que j’en ai encore pour un jour ou deux, alors autant essayer de dormir le plus possible.
    
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    Je me réveille en entendant du bruit dans la ...
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