1. Une croisière de rêve ?


    Datte: 21/11/2019, Catégories: couplus, extracon, cocus, vacances, voyage, bateau, jalousie, échange, Partouze / Groupe confession, Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe

    ... d’elle en train de crier. J’ai hurlé pour faire silence et ça a plutôt bien marché. Sophie m’a vu et s’est jetée dans mes bras en pleurant. Je l’ai ramenée, couchée, et je suis resté auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle dorme : ça a été assez rapide, elle avait énormément bu ; l’alcool l’a assommée. Je suis retourné au dancing où j’ai pu parler avec Pablo, le barman. Il m’a expliqué l’essentiel de ce qui s’était passé jusqu’à mon arrivée. Sophie a subi une agression. C’est une karatéka de haut niveau : elle est ceinture noire premier dan. Elle s’est défendue et s’est affolée, d’où les coups aux personnes qui voulaient l’aider, mais qu’elle voyait certainement comme des amis de son premier adversaire. Elle va être morte de honte en se réveillant demain, sauf si elle ne s’en souvient pas. Je ne l’avais jamais vue dans cet état. Des gens ont été blessés ?
    — Le marin a probablement deux côtes cassées et une commotion à la tête. Les autres n’ont heureusement que des contusions. Personne ne semble vouloir déposer plainte. Cela étant, si quelqu’un le faisait, je serais de fait l’officier chargé de l’enquête, et les premiers témoignages recueillis accusent tous le marin de l’avoir secouée et d’avoir essayé de la frapper. Je vais vous laisser dormir, vous devez être fatigué. Je vous demande juste de passer demain matin à la passerelle de commandement avec Sophie pour que je recueille son témoignage. Permettez-moi d’admirer la vitesse à laquelle vous récupérez de votre malaise. J’ai vu ...
    ... un grand nombre de gens frappés par le mal de mer. Le médecin m’avait dit que vous en aviez pour une semaine tellement les symptômes étaient violents. Vous avez une constitution physique exceptionnelle.
    — C’est la première fois que je suis malade depuis je ne sais plus combien de temps. Je ne me rendais pas compte de la manière dont on est atteint par le mal de mer. Sophie est une femme exceptionnelle ; vous avez pu vous en rendre compte. Sachez que malgré le geste peu glorieux de draguer une femme pendant l’indisposition de son mari, je ne vous en veux pas. Il est difficile de lui résister, et pendant quelques heures elle a retrouvé la liberté de sa jeunesse. J’espère que les passagers qu’elle a frappés ne lui en voudront pas.
    — C’est vrai, elle est exceptionnelle ; j’ai été subjugué. Je vous présente mes excuses. Vous aurez mon soutien, pas seulement à cause de ce que s’est passé entre elle et moi, mais parce que je pense que vous êtes des gens bien et que je ne suis pas très fier de moi. Bonne nuit, Monsieur Leray, à demain.
    — Bonne nuit, Capitaine.
    
    C’est un sacré bonhomme, celui-là ! Sophie a raison : il est classe. Je me sers un petit alcool, et dix minutes après je suis dans mon lit et je dors. Le lendemain, le débarquement est prévu à partir de huit heures.
    
    * * *
    
    Nous émergeons vers dix heures, et après douche et petit déjeuner nous nous rendons auprès du capitaine. La discussion ne dure pas très longtemps. Sophie se souvient que l’homme lui a proposé de ...