Une croisière de rêve ?
Datte: 21/11/2019,
Catégories:
couplus,
extracon,
cocus,
vacances,
voyage,
bateau,
jalousie,
échange,
Partouze / Groupe
confession,
Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe
... chéri si vite.
— Ne t’inquiète pas, ma puce : je suis lessivé, je vais dormir. Amuse-toi un peu, ne rentre pas trop tard.
Puis plus doucement, à l’oreille :
— J’ai confiance, ne crains rien.
J’ai repris, plus fort, et m’adressant aux autres :
— Par contre, elle a bu beaucoup plus que d’habitude. Vous la ramènerez à la cabine ?
Ils ont bruyamment confirmé et je suis parti me coucher.
* * *
J’ai l’impression d’avoir eu à peine le temps de m’endormir que des appels dans la coursive et des coups violents contre ma porte retentissent. J’ouvre la porte comme je suis, nu comme un ver. C’est Lucia, l’une des filles du groupe ; elle est paniquée et tout échevelée.
— Marc, il faut que tu viennes vite : c’est Sophie, elle a pété les plombs. Je crois qu’elle a trop bu. Elle a été importunée par un mec sur la piste et ils se sont battus. Maintenant, elle n’écoute plus rien et elle frappe tous les gens qui s’approchent ! Viens la raisonner ; toi, elle t’écoutera. Vite !
J’enfile un polo et un froc et on court jusqu’à la discothèque. Quand j’entre, Sophie est seule au milieu de la piste, en position de défense et elle tourne lentement sur elle-même pour surveiller les gens qui l’entourent. Tout le monde crie et deux ou trois personnes sont allongées, sans que je ne puisse voir ce qu’ils ont. Je fonce vers Sophie en hurlant à tout le monde de se taire. On dirait un rugissement. Le silence se fait. Sophie se raidit en me voyant arriver, puis se jette dans mes ...
... bras. Je la serre contre moi et je la ramène vers notre cabine sans attendre. Sophie pleure et hoquette contre moi. Quand on arrive à la cabine, je la déshabille et la mets au lit. J’appelle la permanence médicale. Ils ne peuvent pas venir tout de suite ; ils m’informent qu’une bagarre a éclaté à la discothèque et qu’il pourrait y avoir plusieurs blessés. Dans le même temps, Sophie semble se calmer. Je pense que l’alcool va l’assommer, maintenant. Je leur dis que je vais me débrouiller et qu’il va être inutile qu’ils se déplacent.
Je m’assois près d’elle et lui prends la main. Elle se laisse enfin aller, et rapidement elle plonge dans le sommeil. Je reste une dizaine de minutes près d’elle ; je n’ai plus envie de dormir. Je vais aller voir si tout est réglé à la discothèque.
Trois minutes après, je suis sur place. La musique a repris et des gens dansent comme si de rien n’était. Je ne vois rien de spécial. Je repère Pablo au bar et je m’approche.
— Salut Pablo, ça va ?
— Salut Marc. Oui, ça va, mais tu t’es bien moqué de moi quand on a discuté hier matin. Tu m’as tiré les vers du nez. Je t’ai vu arriver tout à l’heure pour calmer Sophie. C’est ta femme, c’est ça ?
— Oui, c’est vrai. Mais quand tu m’as parlé, j’ignorais qu’il s’agissait d’elle. J’ai été dans le cirage total pendant deux jours et je n’étais au courant de rien. J’ai même été surveillé la cabine 386 pour être sûr que ce n’était pas elle. Quand elle est sortie, on a eu une grosse discussion, mais je pense ...