De gentils voisins
Datte: 21/11/2019,
Catégories:
fh,
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forêt,
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amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
69,
échange,
Partouze / Groupe
Auteur: A.B. Pineau, Source: Revebebe
... large que long.
— Quel beau terrain de jeu ! s’exclame Magali !
Tous les quatre rient de la plaisanterie. Au mur latéral, encore un portrait de Michèle, une très grande et très belle sanguine à la maîtrise parfaite, au trait sûr. Mais ici, la pose est particulièrement lascive, pornographique même. Michèle est mollement assise dans un fauteuil à haut dossier, son beau visage rejeté en arrière, les cheveux défaits. Elle semble sous l’emprise du plaisir, les bouts des seins érigés, le ventre creusé par le spasme de l’orgasme, les cuisses largement ouvertes, le sexe détaillé en toute impudeur, fleur ouverte, offerte au regard du public. Sa main vient mollement en caresser les lèvres. Au bas du tableau, une dédicace de Michel remercie de vacances particulièrement érotiques. Pour ajouter encore à l’audace de l’œuvre, le tableau est composé en légère contre-plongée et disposé de telle manière que, couché sur le lit, le spectateur trouve le sexe impudique du modèle juste dans sa ligne de vision. Ainsi, le soir avant de s’endormir et le matin au réveil, Michel a le doux spectacle devant ses yeux. Jacques admire en silence le stratagème. Il en a pourtant vu d’autres, mais il est troublé. Son sexe tressaille dans son pantalon, le déforme visiblement. La bienséance lui interdit tout commentaire en présence du modèle, il jette cependant un regard brillant à Michèle qui le lui rend avec un sourire amusé : elle a vu la bosse qui le gêne. Magali flatte Michel :
— C’est un bonheur ...
... de se faire portraiturer par toi, tu mets tellement bien la féminité en valeur.
— Merci. Un jour, peut-être, si tu veux, fait Michel rieur, la déshabillant du regard.
Magali consciente de son charme et de ses charmes soutient avec un plaisir certain ce regard de connaisseur, se tourne légèrement pour lui présenter ses seins et sa croupe sous leur meilleur angle. Sans nul doute, Michel apprécie. Son regard le lui fait comprendre. Ils repassent au salon, Michel fait sauter un autre bouchon et la conversation revient aux vacances, catalogues à l’appui. La bouteille est à nouveau vide. Jacques se lève.
— Excusez-moi, puis-je… ?
— Je vais te montrer, fait Michèle.
La porte du hall de nuit se referme sur eux et Jacques grisé par l’ambiance, le champagne, l’érotisme des portraits et le modèle auprès de lui, frôle de sa main la taille mince de Michèle et caresse l’amphore de sa hanche. Leurs regards brillent. Il s’enhardit d’un amical baiser sur la joue, tout près de la bouche. Elle tourne un peu la tête et leurs lèvres se touchent. Ils esquissent un rapide baiser : leurs bouches s’entrouvrent, leurs langues se cherchent brièvement. Puis, rieuse, mutine, elle se sauve. Quand il rentre dans le salon, une nouvelle bouteille est débouchée, les verres sont remplis et Michèle et Michel encadrent Magali dans le divan, détaillant les explications d’un catalogue de vacances.
— Il reste une petite place pour moi ? interroge-t-il.
— Quand il y en a pour trois… répond Michèle, ses ...