1. La chambre d'hôtes - 2ème partie


    Datte: 20/11/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Egla-S, Source: Hds

    ... qu’il revoyait ce que nous nous étions donnés.
    
    - Bonjour ma chère ! Il souriait. Je te prépare des crêpes tu dois être affamée. Tu as bien dormi ?
    
    - Oh oui, je ne me souviens pas de m’être endormie. Et toi ?
    
    - Très bien merci.
    
    Il sembla hésiter un instant.
    
    - Egla, je… je me sens bien ce matin. J’ai beaucoup aimé notre soirée. J’espère que je n’ai pas été trop… enfin…
    
    Je le coupai.
    
    - Non, je me sens très bien ce matin aussi.
    
    Je lui souris, il fit de même et se mit à rire.
    
    - Tu es gêné Raphaël, je me trompe ? Pourtant hier tu avais l’air tout à ton aise.
    
    - C’est juste que ça faisait longtemps et que je ne savais pas comment tu allais réagir.
    
    - Ecoute, je te propose que l’on se dise si ça ne va pas. Je ne te l’ai pas dit, c’est que tout va bien, tout va pour le mieux même. Alors d’ici à mon départ nous devrions juste vivre, sans se poser de questions. Deal ?
    
    - Ça me va. Allez, va manger, tu vas nous faire un malaise d’ici peu.
    
    Raphaël était maître dans l’art d’écourter les conversations.
    
    Après ce copieux petit déjeuner, sous l’œil observateur de Raphaël assis dans son fauteuil et lisant son journal à moitié, je remontai me préparer. J’optai pour une robe, ma préférée. Elle était souple et mettait en valeur mes atouts féminins, peut-être plaira-t-elle à Raphaël autant qu’à moi. J’avais envie de m’apprêter, je me sentais belle, gracieuse et enjôleuse.
    
    Lorsque je descendis, il avait son manteau sur lui, un vieux vêtement en cuir ...
    ... marron foncé, trop grand pour lui. Il portait un jean usé par le temps et une chemise épaisse qui elle, bien que démodée, semblait neuve.
    
    - Je dois aller au village pour des papiers de merde, je serai de retour dans l’après-midi. Tu seras là pour dîner ?
    
    - Oui, je serai là, je vois une amie au village cet après-midi seulement, elle passe me chercher.
    
    Il s’arrêta un instant en me regardant droit dans les yeux. Je ne savais pas décoder son message. Puis il prit ses clés et partit en me souhaitant de passer une belle journée.
    
    Il ne m’avait pas touché ce matin. Cela me frustrait. J’étais déjà en manque de sa peau, de son odeur, de ses coups de reins et de sa langue experte. Je voulais le voir nu, offert, fébrile. Je pensais à me masturber pour combler ce besoin mais je me résolu à attendre le soir pour une éventuelle deuxième soirée de luxure. Je pris un livre et m’installai dans son fauteuil fétiche qui avait l’air si confortable. Et il l’était. Je me sentais si bien, là, dans cette maison.
    
    Quelques pages plus tard, j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Raphaël entra vigoureusement, me regarda et tout en enlevant son manteau me dit essoufflé :
    
    - Je ne peux pas attendre ce soir, j’ai envie de toi, je ne pense qu’à ton corps, l’attente sera trop longue. Je te veux.
    
    Mon cœur se mit à battre fort, ma respiration s’était accélérée. Je lui fis mon plus beau regard coquin et pris sur moi pour garder le contrôle de mes émotions. Je plaçai doucement ma jambe droite sur ...
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