1. Le dormeur du Val


    Datte: 19/03/2018, Catégories: fh, inconnu, train, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, confession, occasion, Auteur: Shen, Source: Revebebe

    ... merci, j’ai fait un cauchemar, répondis-je d’un sourire hypocrite. Mais tout va bien.
    — Très bien, le jeune homme ne s’est pas réveillé ?
    — Non non, ne vous inquiétez pas. Il dort comme un bébé.
    
    La femme jeta un coup d’œil sur le voyageur puis nous laissa seuls une nouvelle fois.
    
    — Je vous ai sauvé la vie ! dis-je une fois la porte refermée. Alors que vous tentiez de me corrompre !
    — Maintenant laissez-moi m’expliquer, dit le garçon en ne laissant plus que sa tête dépasser des draps.
    — Je vous écoute.
    — Je me suis endormi à Briançon, je suis professeur d’échecs.
    — D’échecs ? dis-je d’un ton interrogatif. Vous n’êtes pas sportif ?
    — Non, pas du tout. Un peu de billard de temps en temps… Bref, je pars enfin en vacance après avoir travaillé tout l’été… J’étais persuadé que ce train ne prenait plus de voyageur… C’est la raison pour laquelle je me suis permis d’ôter mes vêtements. Mais maintenant… J’ai l’impression qu’on me les a volés !
    — Dites, vous vous êtes oublié ou pas ? C’est tout mouillé.
    — Non… répondit le garçon. Je ne crois pas…
    
    Cet enchaînement d’événements l’avait un peu bouleversé. Il ne cessait de passer sa main dans son épaisse tignasse brune. Mais il avait aussi compris que le danger avait été définitivement évité après le départ de la contrôleuse.
    
    — Bref… Vous devriez le mettre à sécher quelque part, dis-je d’un ton plus calme. Ce serait mieux… Pour tout le monde…
    — Il faut juste que je retrouve mon pantalon…
    — Non vraiment, ce n’est pas ...
    ... nécessaire, il est tard… Vous verrez ça demain…
    — Tout de même, je ne vais pas rester comme ça sous la couverture… J’ai besoin d’un vêtement propre…
    
    La culpabilité monta violemment en moi.
    
    — Mais puisque je vous dis que… Oh, et puis zut ! finis-je par lâcher. J’ai tout inventé : c’est moi qui ai versé du thé sur votre slip et votre jean est sur la troisième banquette côté fenêtre, à droite. Voilà !
    
    À cause de ses adorables petits yeux de biche blessée, je fondais complètement en larmes.
    
    — Vous avez fait quoi ? Mais… C’est vous la perverse !
    — Je sais… dis-je, tétanisée. Je n’aurais jamais dû… Vous êtes adorable, j’ai tout gâché. Restons-en là, je vais vous dédommager !
    — Me dédommager ? répéta le garçon, éberlué. De quoi ?
    — J’ai certainement taché vos sous-vêtements. Je prends en charge le teinturier, c’est le minimum. Si vous avez besoin, dis-je en me retournant contre le mur de ma couchette, je vous donnerai le numéro de mon avocat demain matin et nous réglerons ça au tribunal. Bonne nuit.
    
    Tout en prenant soin de sangloter bruyamment, j’espérais que cet improbable numéro de jeune fille hystérique allait marcher. Soudain, la main chaude et massive du jeune dormeur vint au contact sur mon épaule.
    
    — Calmez-vous, ça y est, chuchota le jeune homme à mon oreille. J’ai fait comme vous m’avez demandé…
    
    Le jeune homme attendait une réaction de ma part, mais j’étais pétrifiée ! Sa main continua lentement sa route sur ma poitrine puis descendit vers mon ventre, ...
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