1. Délivrance ! ou ...c'est beau la bourgeoisie ! (9)


    Datte: 16/11/2019, Catégories: Trash, Auteur: antonin mordore, Source: Xstory

    ... femme abandonnée au milieu de nulle part, nue, sans défense... Quelle ironie, elle, qui faisait partie des “Maîtres du monde “ !
    
    Néanmoins une chose l’ennuyait. Il avait compris l’étendue de la perversion de “Fantomas”... pourtant il était sûr que celui-ci aurait eu l’envie de voir les trois malabars slaves s’occuper de son esclave. Et il n’y avait aucune caméra !? Bizarre. Cela ne correspondait pas au personnage, tel que Jean-Michel se l’imaginait !
    
    Lui, au moins avait eu accès aux caméras planquées dans la Merco, pour assister à toute la scène. Alors ?? A moins que... mais non ! JMDL ne pouvait imaginer cela, trop compliqué à mettre en place. Pirater ses propres transmissions vidéo, qui étaient assurées par les techniciens du 13° RDP, ici dans le camion de commandement. Pas à la portée des gens du village, ni d’un quelconque maître chanteur, fut-il affublé du masque de Fantomas !
    
    Ou alors le second “joueur” devait être un cador, du même niveau que lui... cela commençait à donner des migraines à Jean-Michel.
    
    Le second souci c’est qu’une fois la "Merco" partie, JMDL n’avait plus de moyens de visionner ce qui arrivait à sa petite femme chérie. Il ne savait pas que le brigadier-chef Dejoinville avait suivi la voiture et s’était placé en observation discrète, à environ 100 mètres de la scène. Il avait vu les trois salopards malmener et “violer” la pauvre "Messaline". Quand l’un des salopards l’avait frappé avec le knout, il n’avait pu s’empêcher de placer son doigt ...
    ... sur la queue de détente de la TIKKA ; une toute pression de l’index et ce fils de pute n’avait plus de tête. Il avait dû s’obliger à enlever le doigt, pour le replacer sur le pontet.
    
    Et puis là, voir cette jolie jeune femme abandonnée de Dieu et des hommes, laissée par son salopard de mari, il n’en pouvait plus. Paul Dejoinville était un chevalier des temps modernes, un vrai, un homme d’Honneur, tout le contraire des enflures qui malmenaient Messaline. Il regarda avec angoisse le soleil décliner et le froid commencer à mordre. Fin août dans le massif central, à 700 mètres d’altitude, la nuit pouvait être fraîche, trop pour une femme qui n’avait connu que la chaleur des appartements parisiens. Et effectivement, la rage au cœur il regardait Marie-C recroquevillée sur elle-même en fœtus, souffrir du froid.
    
    Alors il enfreignit les instructions. Il sortit du buisson et se dirigea vers Messaline. Il l’observa à trois mètres de distance et fut émerveillé par la beauté de la jeune femme, malgré les zébrures qui parsemaient ses cuisses, son ventre et son dos. Il releva la jeune femme qui, étonnée, regarda son sauveur, un sniper de taille moyenne, la Tikka sur le dos, la “Ghillie suit” sur le treillis, un pistolet Glock 17 à la ceinture, et le visage zébré de traces de peinture de camouflage vert, jaune, rouge. Il prit une petite sacoche dans sa besace, et en sortit une couverture de survie dont il entoura la jeune femme. Il la serra contre lui pour la réchauffer et lui donna une ...