1. De l'habit au moine


    Datte: 12/11/2019, Catégories: fhhh, inconnu, telnet, fsoumise, humilié(e), noculotte, vidéox, pénétratio, policier, tarifé, fsoumisah, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... me débarrasser de ça…
    
    Étourderie ou petite vengeance, les gendarmes étaient partis en emportant les clés… Heureusement, celles de la voiture étaient bien restées au tableau de bord.
    
    — Vous voulez conduire ? proposa Marc, ironiquement. Mathilde ne relevant pas, il ajouta en lui ouvrant la portière :
    — Vous aviez prédit que cette histoire finirait avec des menottes. C’est vrai que c’est excitant… elles vous donnent un charme canaille.
    
    En réponse, Mathilde lui fit un vrai sourire. La réussite lui améliorait le caractère.
    
    Marc l’aida à s’installer, tant bien que mal – et sans ceinture de sécurité. Puis il démarra, et reprit l’autoroute. Il regardait la jeune femme à la dérobée. Assise bien droite dans son siège, elle semblait perdue dans ses pensées. Son attitude avait quelque chose de serein. Marc se dit que décidément, il l’avait sous-estimée. Il était grand temps de faire amende honorable.
    
    — Vous avez été ab-so-lu-ment parfaite. Le capitaine n’a pas compris quand vous avez demandé l’argent de l’autre homme, il a bien cru avoir manqué sa chance d’un flagrant délit. Moi je savais que vous l’aviez fait parce que vous viviez votre rôle, c’était ce que votre personnage devait faire.
    
    Mathilde eut une longue hésitation avant de répondre.
    
    — Comme rôle, c’est beaucoup plus facile que lieutenant de Gendarmerie, vous savez… Je crois que j’y suis vraiment arrivée… J’ai suivi vos conseils… M’imprégner de mon personnage jusqu’à réagir instinctivement comme elle, au ...
    ... point que parfois c’était à double tranchant. Juste après avoir parlé, j’ai réalisé mon erreur. Heureusement, j’ai pu la réparer après. Il n’y a pas que les comptables qui ont une conscience professionnelle, dit-elle comme pour se justifier.
    
    Elle hésita un peu, puis reprit.
    
    — C’est devenu étonnamment… satisfaisant quand les deux personnalités ont été en accord, les deux missions avec des objectifs compatibles. Tout est devenu évident alors, à un point…
    
    Elle s’interrompit à nouveau, comme embarrassée par un souvenir.
    
    Marc se disait que le capitaine avait estimé son sens du devoir à son juste niveau. Il savait aussi qu’elle en avait plus qu’assez de son image auprès des autres gendarmes, et avoir réussi dans ce rôle à contre-emploi devait être une immense satisfaction pour elle.
    
    Une idée sembla venir la perturber :
    
    — Dites donc, qu’y avait-il dans votre pilule miracle ?
    — À votre avis ?
    
    Mathilde réfléchit un instant.
    
    — En tout cas, pas le relaxant que je vous avais demandé, ou pas seulement. Il y avait aussi de la cocaïne, de l’ecstasy, ou les deux, non ?
    — C’était une pilule contre les aigreurs d’estomac, c’était tout ce que j’avais sous la main. Les effets que vous attribuez à la cocaïne, l’acuité, la vision, c’est tout simplement le stress qui vous les a apportés…
    
    Marc se demanda pourquoi Mathilde avait parlé d’ecstasy. L’acuité des sensations ? La jeune femme connaissait bien, au moins théoriquement, les effets et symptômes des drogues. Décidément ...