« Moi, Julien… » SAISON 1 EPISODE 1 : Le premier jour du reste de ma vie
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Castor99, Source: Hds
... féminine m’a demandé de l’attendre. J’ai partagé la cabine exiguë qui se trainait mollement jusqu’à l’étage de mon studio avec une femme, petite quarantaine, et ses deux mioches. Ils revenaient de la plage juste en bas. Mon torse à moins d’un mètre d’elle, je devais sentir le sexe mais cela ne l’empêcha pas de me sourire. Au départ je n’avais pas fait attention à elle mais son sourire illuminait son visage. Elle devait faire 1m60. Bien sûr les deux accouchements avaient fait leur œuvre mais elle gardait une belle silhouette avec deux petits seins qu’on devinait à travers son marcel, un petit ventre tout mignon avec quelques légers bourrelets sexy, un visage un peu rond surmontée de cheveux bouclés châtains. Et puis, petit détail qui fait toute la différence, pas d’alliance. Les deux enfants se chamaillaient mais qu’importe, on se regardait dans les yeux comme si le temps ne comptait plus avec un petit sourire complice du genre « on sait tous les deux ce que c’est que d’avoir des enfants… ». Quelques banalités échangées ont brisé la glace, si tant est que le glace ait eu besoin d’être brisée. L’absence d’utilisation du « nous » nous confirmait à l’un et l’autre que nous étions disponibles.
Le hasard a placé nos appartements à deux portes. Un au revoir plein de promesse nous a séparé. Ou presque, elle a ajouté pleine d’audace, elle m’a avoué plus tard que ce n’était pas du tout dans son tempérament et qu’elle ...
... s’était surprise elle-même à avoir osé le faire, un « Et si vous veniez prendre l’apéritif ce soir ? ». J’ai répondu « ce sera avec grand plaisir ».
Une douche bien méritée, un peu de repos, une clope sur le balcon et je sonnais à sa porte. Elle m’ouvrit. Une robe légère qui lui allait à merveille, des tétons qu’on devinait à travers le fin tissu sans que je sache s’elle l’avait fait exprès ou pas, et toujours ce joli sourire. En plus, elle avait le bon gout de rire à mes blagues pourries. Une nana joviale, ingénue et enjouée avec un rire angélique, fallait que je fasse gaffe à ne pas tomber amoureux moi. Je crois que sans les enfants, elle aurait été mon apéritif. Mais merci quand même aux tablettes et autres smartphones qui les hypnotisaient, nous permettant de parler plus librement. Elle s’appelait Marion, 42 ans, contrôleuse de gestion, habitait Montrouge et tout juste sortie d’un divorce il y a quelques mois. Première vacance sans son ex. Se sent un peu seule. Moi Julien, 45 ans, Paris 15ème, cadre supérieur, 3 enfants, séparé depuis 4 jours seulement et un peu perdu quand même. Pour l’instant j’ai préféré ne pas l’effrayer avec ma bisexualité.
Je les laissais pour le diner. On avait passé un bon moment. Elle me proposa de l’accompagner demain matin à la plage car elle avait inscrit les enfants au club le matin pendant toute la semaine. Message subliminal ou mon imagination me jouait-elle des tours ?